Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document :
https://hdl.handle.net/20.500.12177/4642
Titre: | La philosophie platonicienne du genre : Une lecture de la république |
Auteur(s): | Meka Mvotto, Willy Armand |
Directeur(s): | Ayissi, Lucien |
Mots-clés: | Tragédie grecque Platon Ethique du vivre-ensemble Philosophie du genre |
Date de publication: | 2016 |
Editeur: | Université de Yaoundé 1 |
Résumé: | Le présent travail de recherche intitulé « la philosophie platonicienne du genre : une lecture de La République » met en exergue la question des rapport hommes/femmes. La vie en couple s’est toujours inscrite sous le signe de la domination de la femme par l’homme. La tragédie grecque notamment les textes d’Eschyle, d’Euripide et bien d’autres en sont la parfaite illustration. Chez ces auteurs par exemple, la femme est l’incarnation du mal, une bête sauvage qui doit être tenue hors des lieux publics car, son apparition en public constitue un grand danger pour l’humanité. Elle a donc sa place à l’intérieur de la maison et non à l’extérieur, seul l’homme est tenu à être à l’extérieur et même à l’intérieur. Elle ne jouit d’aucune volonté libre et dépend totalement de l’homme. Ainsi, cette dépendance de la femme à l’homme pose l’épineux problème de sa libération et de son épanouissement. C’est dans ce sens que Platon à travers Socrate, opère un changement de valeur en pensant que la femme, au même titre que l’homme, doit bénéficier des mêmes charges publiques. Pour y parvenir, l’homme et la femme doivent recevoir au préalable la même éducation. Cette égalité dans le travail constitue la trame de fond du livre V de La République de Platon. Toutefois, les points de vue de Platon soulèvent tout de même quelques soucis liés à la famille et à l’union entre l’homme et la femme. C’est pourquoi nous pensons que l’éthique du vivre-ensemble, exige que l’homme et la femme, tels des jumeaux, coordonnent leur énergie, afin de bâtir un monde paritairement humain. La première partie de notre travail intitulée la représentation générale de la femme dans la Grèce antique revisite les thèses phallocratiques qui ont auréolé l’atmosphère politique, et socioculturelle d’Athènes. La deuxième partie examine la question des rapports hommes/femmes dans la philosophie platonicienne du genre, et dans laquelle Platon sert la cause des femmes en posant l’égalité voire la parité entre l’homme et la femme comme une nécessité. La troisième et la dernière partie, expose les problèmes liés à la philosophie platonicienne du genre. En somme, nous pouvons dire que ce travail a pour but d’amener les deux genres de l’espèce humaine à savoir l’homme et la femme, à inscrire leur rapport sous le signe d’une collaboration étroite et véritablement paritaire. Tel l’androgyne, l’homme et la femme doivent davantage être complice pour une vie plus libre et plus humaine. |
Pagination / Nombre de pages: | 79 Pages |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/4642 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
Fichier(s) constituant ce document :
Fichier | Description | Taille | Format | |
---|---|---|---|---|
ENS_2016_mem_0412.pdf | 700.74 kB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.