Purification du glycérol obtenu à partir de la réaction de transestérification des huiles végétales (coton, palme, palmiste) par adsorption sur la pouzzolane traitée.

Abstract

Dans cette étude il a été question de produire le glycérol par réaction de transesterification des huiles végétales (de palme, palmiste et de coton) et de purifier ce dernier par adsorption sur la pouzzolane traitée. Pour l’atteinte du premier objectif, 500g de chaque huile ont réagi avec l’éthanol dans le rapport molaire 8 :1 ceci en présence d’hydroxyde de sodium comme catalyseur à 1% de la masse d’huile. Du fait de sa couleur le glycérol obtenu est brut et contient les pigments des huiles le bêta-carotène le tocophérol, le gossipol. Les rendements supérieurs à 100 prouvent qu’il contient l’excès d’éthanol; le savon, l’eau et les acides gras n’ayant pas réagi. Les méthodes de séparation telles que la décantation et l’évaporation ont permis de séparer respectivement le biodiesel et l’excès d’éthanol. Le glycérol a été caractérisé par oxydation au permanganate de potassium acidifié suivie de l’ajout de la liqueur de Fehling. La purification du glycérol brut obtenu s’est faite grâce à une succession de trois étapes comportant une acidification et neutralisation; une extraction à l’éthanol et enfin l’adsorption sur pouzzolane pour le retrait des pigments a été réalisée sur la pouzzolane traitée au voisinage de 50 ̊C en présence d’hexane, la mesure des absorbances 0,153 (GPP); 0,883 (GPPt); 0,230 (GPC) a montré que les glycérols purifiés obtenus ne sont pas incolores. Il ressort de ce travail que les rendements ne sont pas ceux attendus ; aussi l’étape décisive lors de la purification du glycérol obtenu par transestérification des huiles végétales est l’acidification et enfin la pouzzolane traitée possède un faible pouvoir décolorant sur le glycérol.