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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/4880
Titre: Climat social de classe et capacité de résilience chez les personnes porteuses de déficiences motrices dans les écoles inclusives camerounaises
Auteur(s): Chemmie Kenmognie, Christelle Aïcha
Directeur(s): Fonkoua, Pierre
Mots-clés: Institutions inclusives camerounaises
Climat social de classe
Capacité de résilience
Elèves déficients moteurs physiques
Date de publication: 2016
Editeur: Université de Yaoundé 1
Résumé: Notre travail est intitulé climat de classe et capacité de résilience des élèves porteurs de déficience motrice dans les institutions inclusives camerounaises. Nous sommes partis du constat selon lequel malgré le fait que les mesures normatives prises par l’Etat pour faire de l’inclusion scolaire une réalité tardent à être appliquées, certaines écoles inclusives parviennent à des résultats très positifs avec leurs apprenants en situation de handicap. Ces écoles réussissent donc à provoquer la capacité de résilience chez certains enfants. Nous nous sommes intéressés au cas des élèves déficients moteurs physiques scolarisés à l’école inclusive de PROMAHANDICAM-Association et à celle du Centre National de Réhabilitation des Personnes Handicapés Cardinal Emile Leger. Nous avons envisagé cette recherche dans un devis qualitatif avec pour principal centre d’intérêt le climat social. Notre ambition dans ce travail était de comprendre comment le climat social de classe contribue à faire émerger la capacité de résilience chez les élèves déficients moteurs physiques. Nous avons examiné le degré d’impact des trois principales composantes du climat social que sont les relations, le développement personnel et le maintien du système de classe. Et puisque le climat de classe est instauré par l’enseignant, nous avons cherché à identifier entre sa personnalité et sa formation laquelle de ces deux variables est prépondérante dans l’installation des climats de classe qui règnent dans les écoles inclusives que nous avons choisies. Après analyse et interprétation de nos résultats, il en découle que, dans les écoles inclusives de notre étude, le climat de classe contribue à la résilience grâce à la qualité des relations qui s’établissent entre les membres de la classe et dans une moindre mesure à la formation des enseignants. Cette dernière ne permet pas encore de faire d’eux des tuteurs de résilience capables d’instaurer de façon scientifique dans leurs classes des climats sociaux qui suscitent la résilience des personnes porteuses de déficiences motrices. Les enseignants qui réussissent pour le moment à instaurer ce type de climat ont pour particularité soit d’être en situation de handicap eux-mêmes et, par solidarité, se donnent pour défi de faire des enfants dont ils partagent la condition des hommes et des femmes à part entière, soit d’être eux-mêmes résilients.
Pagination / Nombre de pages: 106
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/4880
Collection(s) :Mémoires soutenus

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