La problématique interculturelle dans La plantation de Calixthe Beyala et L’africain de J.M.G. Le Clezio.

Abstract

Les relations entre les cultures font l’objet d’une réelle préoccupation aujourd’hui au point d’amener L’Homme à s’interroger sur son existence et son rapport à l’autre en Afrique subsaharienne. Pour ce faire, les communautés blanches et noire dans cette partie peine à tisser des rapports qui relève de l’altérité, d’où le thème de la problématique interculturelle de cette recherche. Par ailleurs, cette étude pointe du doigt le repli identitaire ou le communautarisme comme étant à l’origine de l’ethnocentrisme, de l’intolérance et des prestations qui empêchent l’épanouissement du relativisme culturel. En allant dans cette logique, s’est articulée la problématique suivante : Comment se manifeste la déconstruction de l’identité atavique dans les deux romans ? Quels sont les typologies d’identités dans les deux œuvres ? Comment la déconstruction de l’identité racine structure- t- elle le corps d’étude ? La reconstruction d’une nouvelle identité enrichit-elle ou appauvrit-elle les communautés blanches et noires ? Quels défis doit- on relever pour maintenir et promouvoir la nouvelle identité plurielle ? De ces questions découlent l’originalité de cette recherche selon laquelle le procès identitaire participe au relativisme culturel et encourage l’ouverture vers l’autre qui est différent de nous, d’où un intérêt double : littéraire et scientifique. Nous avons convoqué la méthode thématique de Jean Pierre Richard, secondée par la sociocritique d’Edmond Cros sous la gouverne d’une étude comparatiste, qui nous a valu un plan en quatre chapitres : La typologie des identités ; les mécanismes de la déconstruction ; la reconstruction d’une nouvelle identité et enfin l’humanisme identitaire.