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https://hdl.handle.net/20.500.12177/4910
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Ndzomo-Mole, Joseph | - |
dc.contributor.author | Ngo Yogo, Clementine | - |
dc.date.accessioned | 2021-09-16T15:08:24Z | - |
dc.date.available | 2021-09-16T15:08:24Z | - |
dc.date.issued | 2016 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/4910 | - |
dc.description.abstract | La question des fondements de la connaissance est une problématique très importante en philosophie en générale, et en particulier dans celle de René Descartes. Philosophe révolutionnaire des temps modernes, l’auteur des Méditations métaphysiques sort du collège la flèche avec plein de doute parce que, tout ce qu’il a reçu depuis son enfance s’avère incertain. Il prend la décision de rompre avec toutes connaissances qui auraient une origine sensible et de ne chercher d’autre science que celle qu’il pourrait trouver en lui ou dans le grand livre du monde. L’engagement de repartir sur de nouvelles bases, conduit Descartes à douter des réalités sensibles, des évidences mathématiques et même de sa propre existence. Après avoir douté de tout, Descartes découvre que rien ne résiste au doute si ce n’est le doute lui-même, d’où la découverte de son existence par la pensée : « je pense, donc je suis », est une vérité indubitable et constitue le premier principe de son système philosophique. Chez Descartes, il y a deux sources à la connaissance : les sources sensibles et les sources rationnelles. La première concerne les sens, caractérisés par les illusions, les erreurs et la connaissance produite par leur moyen vient de l’extérieur. La deuxième fait appel à l’entendement ou la raison, qui est la faculté inhérente à l’esprit humain. Cette faculté produit la connaissance à partir de la pensée, donc elle vient de la nature pensante de l’homme, ce qui lui confère une crédibilité sans mesure. Pour Descartes, l’âme est plus aisée à connaître que le corps, c’est pourquoi la connaissance rationnelle est plus certaine et valorisée au détriment de celle que nous avons par l’entremise des sens. C’est la raison pour laquelle il fonde la connaissance véritable à partir de la pensée. L’universalité de la pensée suppose que tout homme peut parvenir au vrai, s’il exerce ses facultés de connaissance. Reposer la connaissance dans le sujet pensant signifie qu’il peut construire le savoir par lui-même. Cependant l’innéisme de la pensée ne fait pas déjà du sujet pensant un constructeur de savoir, il lui faut encore atteindre une certaine maturité intellectuelle qui lui permettra d’assimiler les anciennes théories enfin de construire le savoir pour le progrès. En d’autres termes, apporter une nouveauté comprise comme amélioration en science. | fr_FR |
dc.format.extent | 92 | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé 1 | fr_FR |
dc.subject | Méditations métaphysiques | fr_FR |
dc.subject | Connaissance | fr_FR |
dc.subject | Universalité de la pensée | fr_FR |
dc.subject | René Descartes | fr_FR |
dc.title | Les fondements de la connaissance dans les méditations métaphysiques de René Descartes | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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