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https://hdl.handle.net/20.500.12177/4945
Titre: | Monographie historique de Betare-Oya : des origines à 2010 |
Auteur(s): | Doudou Mbarsola, Julie Fernande |
Directeur(s): | Eloundou, Eugène Désiré |
Mots-clés: | Monographie historique Betare-Oya Urbanisation Héritage colonial |
Date de publication: | 2016 |
Editeur: | Université de Yaoundé 1 |
Résumé: | Au Cameroun en général et dans la région de l’Est en particulier, de nombreux héritages coloniaux ont posé les jalons de l’urbanisation. D’où la naissance de plusieurs villes parmi lesquelles Bétaré-Oya. En effet, le processus d’urbanisation de Bétaré-Oya fut amorcé au cours du protectorat Allemand de 1897 à 1916 par le biais de l’ouverture des pistes afin de faciliter la collecte des produits locaux. Après la débâcle allemande en 1916, la France devient le nouveau maître de la localité et étend son administration jusqu’en 1960. Sous le mandat français de 1916-1945, l’on assiste à la mise en valeur de la localité. Ainsi, en 1929 Bétaré-Oya devient chef-lieu de subdivision du Lom et Kadeï. Plusieurs réalisations y sont entreprises dans les domaines éducatif, sanitaire et religieux. Au plan économique, le vaste chantier de prospection minière organisé dans tout le pays aboutit à la découverte de l’or en 1933. Dès lors, la fièvre de l’or s’empare de la localité et suscite de nombreuses mutations. Ainsi la nécessité d’une main d’œuvre abondante pour les activités aurifères s’impose et oblige l’administration française à faire recours au forçat. Comme corollaire, de nouvelles routes sont ouvertes, le circuit commercial de la localité et l’effectif de la population se renforcent. Sous la tutelle française 1945-1960, les exigences du régime de tutelle, la suppression des travaux forcés et la création de la commune mixte de Bétaré-Oya en 1955 intensifient le processus d’urbanisation. Ce qui sans doute prédispose déjà cette localité à devenir une cité urbaine. Pendant la période postcoloniale, il ne suffisait plus qu’à préserver ces héritages coloniaux pour voir naître la ville de Bétaré-Oya. Au final, l’érection de la localité en arrondissement en 1972, les actions combinées des autorités municipales, l’arrivée des nouvelles sociétés coréennes à partir de 2010 viennent entériner ces mutations et transformer Bétaré-Oya en une ville. Toutefois, le degré de l’urbanisation de Bétaré-Oya demeure lacunaire. |
Pagination / Nombre de pages: | 124 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/4945 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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