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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/4966
Titre: L’église catholique romaine face aux rites funéraires traditionnels chez les kako de la kadey : cas du Gbana et du kuso (1933-2014)
Auteur(s): Somba, Tom-Levis
Directeur(s): Beyama Beyama, Abdon
Eyezo’o, Salvador
Mots-clés: Eglise Catholique Romaine
Rites funéraires traditionnels
Kako de la Kadéy
Date de publication: 2016
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: ‘‘ L’Eglise Catholique romaine face aux rites funéraires traditionnels chez les Kako de la Kadéy : cas du Gbana et du Kùso 1933-2014 ’’ est le titre de la présente recherche. Il s’agit d’une réponse consacrée aux méthodes d’évangélisation et leurs véritables conséquences dans le processus d’inculturation des rites kako au sein du christianisme. L’établissement d’un bilan réel à l’évolution de ce processus, soulève deux grands axes de réflexion : premièrement les méthodes pastorales missionnaires controversées au sujet des rites kako et en suite l’approche diocésaine et la mise en application des résolutions post-consulaires Vatican II et post-synodale Ecclesia in Africa de 1995. L’avènement du catholicisme en 1929 chez les Kako de l’Est-Cameroun a entrainé un choc des cultures, christianisme-cultures locales. Choc illustré par la lutte missionnaire contre la pratique et la célébration liturgique des rites funéraires kako. Dès leur implantation en 1929, les premiers missionnaires spiritains, au rang desquels Willem, Schwartz et Dietrich, entreprirent une ‘‘croisade’’ contre les rites funéraires Gbalta, Gbana et surtout le Kùso. Malgré le combat mené contre ces rites funéraires kako, est née une période de dialogue entre le christianisme et la culture traditionnelle kako, dialogue justifié par des nécessités pastorales sur le terrain et des orientations données par le concile Vatican II en vue d’une évangélisation des cultures. Mais il faut attendre le synode africain de 1994 et surtout la proclamation de ses résultats (Ecclesia in Africa) pour voir le diocèse de Batouri entreprendre effectivement l’inculturation des rites Gbana et Kùso ou veuvage. Mais ce processus s’est heurté à plusieurs pesanteurs telles que la sous scolarisation de la zone, la sous représentativité des fils du terroir dans la classe cléricale et dont la conséquence a été l’absence des recherches approfondies sur la culture kako. Le résultat en est que les rites Gbana et kùso inculturés l’ont été sans la prise en compte des éléments essentiels des rites originels.
Pagination / Nombre de pages: 109
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/4966
Collection(s) :Mémoires soutenus

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