Le principe ontologique de l’intermédialité dans Une Saison Blanche Et Sèche d’André Brink

Abstract

Une saison blanche et sèche d’André Brink s’illustre par une importante intrication d’arts et de médias. On y retrouve entremêlés musique, peinture, mass médias, etc. Étudier les relations qui existent entre ces différents arts relève du domaine de l’intermédialité, une sous-discipline de la littérature comparée qui naît à la suite de l’intertextualité kristévaïenne. Cette nouvelle approche montre qu’il existe des interactions entre les médias présents dans un texte littéraire, mais aussi entre les milieux dans lesquels ils évoluent. La littérature comparée étant un champ de recherche très vaste, François Guiyoba affirme que l’intermédiarité est une ontologie et une herméneutique. Cette nouvelle orientation permet aux chercheurs de s’interroger sur la portée existentielle de la pratique intermédiale. Le présent travail effectué dans ce roman, en se servant des méthodes comparatiste et narratologique, permet de montrer que l’entrelacs des arts dans ce roman n’est pas un fait gratuit. Une saison blanche et sèche campe définitivement les personnages dans une quête perpétuelle de la justice et poursuit d’autres objectifs, à travers la pratique intermédiale.