Problématique de l’évaluation de l’orthographe selon l’approche par les compétences : cas de la correction orthographique en classe de 5e

Abstract

L’évaluation de l’orthographe constitue une préoccupation majeure dans le processus E/A au regard de nombreuses difficultés qu’elle présente. Partant de ces difficultés, les nouveaux programmes d’étude de français 6ème et 5ème au premier cycle de l’enseignement secondaire adossés sur l’APC –ESV, propose un modèle d’évaluation dont les objectifs visent à améliorer les performances des élèves à l’épreuve d’orthographe. Et ce nouveau modèle d’évaluation est la correction orthographique. Mais de par nos investigations et notre expérience vécues sur le terrain, il s’est avéré que cet exercice jette plutôt les apprenants en pâture étant donné qu’ils ne disposent pas suffisamment de prérequis pour déceler et corriger les fautes introduites dans un texte. La question de recherche suivante a conduit notre réflexion : comment rendre efficace l’épreuve de la correction orthographique en classe de 5ème ? Pour ce faire, nous avons convoqué la méthode expérimentale de Claude Bernard. L’application de cette méthode a permis de valider à plus de 90% notre hypothèse de recherche qui s’intitule : l’épreuve de la correction orthographique peut être efficace à travers la motivation par le Q.C.M. L’observation que nous avons faite et l’enquête que nous avons menées sur le terrain nous ont permis d’analyser l’ampleur des limites constatées sur cette épreuve. Ces motifs décelés à cet effet constituent le sous bassement sur lequel s’appuient les propositions et les suggestions que nous formulons en vue de repenser l’épreuve de la correction orthographique.