Monographie d’un établissement prive laïc : le collège noa de mbalmayo, 1972-2012

Abstract

Le collège Noa de Mbalmayo est un établissement qui a marqué la ville de Mbalmayo par les multiples visages qu’il a présenté depuis sa création en 1972. Dès sa création par l’abbé Lucien Anya Noa, le collège va marquer la ville de Mbalmayo par la qualité de l’encadrement et de la formation des apprenants aussi bien dans l’enseignement général que technique. Cette période se caractérise par un effectif pléthorique aussi bien des élèves que des enseignants, ainsi que des résultats flamboyants aux différents examens officiels. Ceci montre que le collège sous la direction de son fondateur l’abbé Anya Noa avait une aura considérable dans la ville de Mbalmayo, justifiant son grand effectif d’élèves qui se chiffrait à près de six milles l’an. Malgré que l’abbé à un moment, laisse la gestion du collège à son neveu Anya Yves-Marie Lucien, le collège Noa ne perd pas son statut d’établissement de référence dans l’encadrement des apprenants. Cette image change lorsque l’abbé Anya meurt. Cela est dû au fait qu’à la mort du fondateur de ce collège, les frères du défunt ont engagé une dispute des biens qui n’a pas épargné le collège Noa. La dispute sur la gestion du collège a conduit à sa fermeture, du fait des mésententes sur le gestionnaire de ce bien. L’Etat garant de l’éducation de la population va reprendre ce collège afin qu’il continue à encadrer les élèves, d’où la mise sur pied de l’administration provisoire du collège dès l’année 2009. Mais le collège va davantage sombrer puisque la famille n’ayant pas acceptée cette administration provisoire va le manifester à travers des actes de vandalisme, de vol, de pillage des différents matériaux didactiques et même des biens meubles du collège. Ce qui au plan pédagogique, va porter un coup fatal au collège non seulement à sa qualité reconnu de l’encadrement, mais aussi à son image d’établissement modèle est effrité. Cela se voit à travers les effectifs des élèves très faibles souvent chiffrés à cent élèves l’année, et des résultats presque alarmants lors des examens officiels.