Revisiting Postcolonial Ethos: towards Postmulticulturalism in Salman Rushdie's The Satanic Verses

Abstract

La présente étude, intitulée « Revisiting the Postcolonial Ethos: Postmulticulturalism in Salman Rushdie‘s The Satanic Verses », explore la manière dont Rushdie revisite la philosophie postcoloniale en célébrant l'état hybride dans les sociétés postcoloniales. Notre travail est fondé sur l'hypothèse selon laquelle la redéfinition du Moi dans le roman de Rushdie contribue à la création d'un nouvel espace qui n'est pas le Moi par opposition à l'Autre ; un espace qui est indépendant et exempt de normes, de l'éthique et de principes sociopolitiques préétablis. Les théories postcoloniales et postmodernes ont servi de base à l'analyse de notre travail. D'une part, la théorie postcoloniale a permis à l'étude de mettre en lumière la philosophie postcoloniale développée par Rushdie dans le roman. D'autre part, la théorie postmoderne a permis à l'étude de montrer comment Rushdie fait rupture avec les normes établies par cette théorie en les déconstruisant et en créant une nouvelle identité et un nouvel espace. L'étude révèle que la redéfinition de l'auto-identité par les personnages de l'ouvrage Les Verset sataniques est bénéfique pour le sujet postcolonial dans la mesure où elle lui permet de briser le joug des principaux traités et idéologies. La nouvelle identité qui résulte de cette nouvelle définition de Moi rend le sujet postcolonial équilibré puisqu'elle lui permet de retrouver son Moi fragmenté. Rushdie recommande la création d'hybrides dans la société et les nations hybrides dans lesquelles ces hybrides peuvent nourrir un sentiment d'appartenance.