Types de structurations familiales et décrochage scolaire à la période de latence.

Abstract

Le titre de ce mémoire est « type de structuration familiale et décrochage scolaire des jeunes à la période de latence ». Dans un environnement comme le quartier Tsinga-élobi, précisément à l’école primaire d’Ekoudou, un constat a été réalisé du fait que au niveau deux, les élèves appartenant à l’âge de la période de latence sont rencontrés dans certaines classes comme le CE1 or ce qui ne devait plus être le cas. Ainsi, Le problème que pose cette étude est celui de l’impact des structurations familiales sur le décrochage scolaire des jeunes à la période de latence. Dans certaines familles, certains jeunes parviennent à tirer leurs épingles du jeu en continuant leurs cursus scolaires normalement, or d’autres décrochent de l’école pour se lancer dans une activité commerciale. Ce qui suppose que les structurations (faibles, souples ou rigides) tels que établies par Lautrey(1989), à travers leurs valeurs, normes et règles favorisent tous le décrochage scolaire des jeunes. L'objectif de cette étude est donc de vérifier le lien entre les structurations familiales et le décrochage scolaire des enfants. Pour atteindre cet objectif, la recherche s’est adressée au départ à une dizaine d’élèves, mais à la fin, nous nous sommes retrouvés avec un échantillon de cinq participants qui ont remplis les critères établies. Nous avons fait usage du choix raisonné typique qui correspond à l’approche qualitative. Pour la collecte des données, nous avons effectués des entretiens sémi-directifs. Les données ont été collectées et traitées suivant l’analyse de contenu thématique. Les résultats ont été les suivants : tout d’abord, la structuration faible à une influence sur le décrochage scolaire des jeunes à la période de la latence ce qui peut se traduire par l’extrême permissivité des parents à travers leurs valeurs et normes ; ensuite, il existe un lien entre la structuration souple et le décrochage scolaire et enfin la structuration rigide a un lien avec le décrochage scolaire des jeunes à la période de la latence à cause de son extrême rigueur. Bien que les données empiriques révèlent que toutes les structurations ont un lien avec le décrochage scolaire, il faut tout de même relever que la structuration faible est celle qui favorise le plus de décrochage avec trois participants sur cinq comme cette enquête l’a révélé.