Sentiment d’auto efficacité du conseiller d'orientation et sa participation dans la prise en charge des élèves indisciplines

Abstract

L’étude que nous avons menée porte sur le « sentiment d’auto efficacité du conseiller d’orientation et sa participation dans la prise en charge des élèves indisciplinés ». Nous sommes partis du constat selon lequel de plus en plus dans les établissements, nous assistons à la montée en puissance des cas d’indiscipline marqués par des violences parfois moins graves et graves. C’est fort de ce constat que nous avons formulé la question de recherche suivante : « le sentiment d’auto-efficacité du conseiller d’orientation et sa participation lui permettent-ils une prise en charge efficace des élèves indisciplinés ? » Ceci dit, l’objectif général de cette recherche est de déterminer la capacité des conseillers d’orientation à prendre en charge de manière efficace les élèves indisciplinés dans les établissements scolaires. De manière spécifique, il s’agit de déterminer si les expériences de maîtrise du conseiller d‘orientation lui permettent une prise en charge efficace des élèves indisciplinés dans les établissements scolaires d’une part, et si les expériences vicariantes du conseiller d’orientation lui permettent une prise en charge efficace des élèves indisciplinés d’autre part. Comme réponse provisoire à cette question, nous avons émis l’hypothèse générale selon laquelle « l’auto-efficacité perçue du conseiller d’orientation permet une prise en charge efficace des élèves indisciplinés ». Un certain nombre d’indicateurs nous ont permis d’opérationnaliser cette hypothèse générale en deux variables dépendantes et indépendantes formulées comme suit : HR 1 : les expériences de maitrise du conseiller d’orientation permettent une prise en charge efficace des élèves indisciplinés. HR 2 : les expériences vicariantes du conseiller d’orientation permettent une prise en charge efficace des élèves indisciplinés Pour vérifier ces hypothèses, nous avons mené une enquête auprès de certains conseillers d’orientation du lycée de Mballa II, du lycée bilingue de Nkol-Eton et du lycée de Nkoabang NkolAfamba. L’outil de collecte des données était le protocole d’entretien. Comme résultat nous pouvons dire que les conseillers d’orientation n’ont pas la possibilité de prendre en charge certains comportements d’indiscipline comme : les cas de violence à mains armées (couteau, marchette, arme à feu etc..., les cas de lesbianisme, pédophilie, les drogues, le tabagisme etc...).Nous ne pouvons conclure ce travail sans émettre des suggestions. Nous pouvons dire que les acteurs du système éducatif devraient créer une plate-forme des conseillers d’orientation leur permettant de se rencontrer tout le temps afin d’échanger sur tout ce qui traite de l’éducation de l’élève. Que la formation des conseillers d’orientation soit plus approfondie et leur point de vue pris en compte lors des conseils de discipline.