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https://hdl.handle.net/20.500.12177/5519
Titre: | Katholizismus und Frauenemanzipation während der Deutschen Kolonialzeit in Kamerun 1890 - 1914: der fall der Pallottiner |
Auteur(s): | Adiang, Côme Bienvenue |
Directeur(s): | Atyame, Philomène |
Mots-clés: | Catholicisme Emancipation de la femme Période coloniale allemande Premiers pallottins |
Date de publication: | 2016 |
Editeur: | Université de Yaoundé I |
Résumé: | La religion a toujours fait partie intégrante du quotidien des populations en Afrique et est également une composante importante dans l’architecture historique d’un pays. L’histoire du Cameroun est étroitement liée aux rivalités politiques, aux guerres de conquête nationale, d’indépendance et de religion. La présente étude s’intéresse au catholicisme et à l’émancipation de la femme pendant la période coloniale allemande sous l’égide des pères pallottins. Elle s’attèle à démontrer d’une part que la naissance du catholicisme au Cameroun est une œuvre des pallottins, d’autre part explique l’émancipation de la femme camerounaise comme procédé d’hybridation à travers le précepte postcolonial d’hybridité. Pour comprendre l’histoire de la naissance du catholicisme et de l’émancipation de la femme au Cameroun il faudrait remonter à la naissance du Reich en 1871 et aux mutations sociales qui ont conduit à ce qu’on a appelé Kulturkampf. Les premiers pallottins arrivent donc sur la côte camerounaise le samedi, 24 octobre 1890, 6 ans après l’annexion de ce territoire par l’Allemagne. Sous la conduite d’Henri Vieter, préfet apostolique ils vont amorcer l’évangélisation et la christianisation des peuples. Ils vont se heurter à plusieurs difficultés, qu’ils vont tenter de surmonter avec des moyens d’ordre diverse. A leur arrivée ils se rendent compte que les droits de la femme camerounaise sont foulés au pied à la fois par les principes traditionnels et les fonctionnaires coloniaux. Il s’agit entre autres de la vente de la jeune fille à des prétendants riches, la polygamie, la violence, les travaux forcés ou de la proscription de la femme aux activités économiques. Au travers de l’institution catholique « sixa » ils vont tenter d’éradiquer cet ensemble de fléaux. A travers leur œuvre commenceront à apparaître dans la société camerounaise des nouvelles formes mœurs qui reflètent une conciliation entre la culture étrangère et la culture locale. Cette initiative des pallottins pourrait valoir encore de nos jours son pesant d’or dans la mesure, où elle inciterait le système éducatif camerounais à mettre d’avantage un accent sur l’éducation de la jeune fille, afin d’éviter qu’elle ne soit sujette aux inégalités sociales. |
Pagination / Nombre de pages: | 84 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/5519 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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