Erziehung, Vergangenheit und Nationalsozialistische kontinuitäten: eine untersuchung zu Odön von Horváths ”Jugend ohne gott”(1937) und Thomas Bernhards “Heldenplatz”(1988 )

Abstract

Les œuvres romanesque ‘Jugend ohne Gott’(1937) et dramatique ‘Heldenplatz’(1988) des écrivains autrichiens Ödön von Horváth et Thomas Bernhard décrivent de différentes façons et à des époques différentes les influences du National-socialisme dans la société autrichienne. C’est ce rapport au National-socialisme que le présent travail se propose d’étudier. Ainsi vise- t-il à montrer que ce système a perduré en environ 50 ans après son apogée- le «Anschluss »- en Autriche. C’est pour ainsi dire l’analyse de la présence continuelle du National-socialisme dans cette société qui a été maintenue par ses adeptes dans le secteur de l’éducation scolaire et l’inculcation des principes discriminatoires et l’incitation aux attitudes haineuses envers les marginaux. Pour parvenir à un tel raisonnement, j’ai convoqué deux approches principales de l’analyse littéraire: l’approche socio-historique et la mémoire trans-générationnelle. La première m’a permis de mettre en exergue l’influence du National-socialisme, voire du Néonazisme à travers les évènements historiques du contexte de parution des deux œuvres ; la seconde, utilisée principalement pour la mémoire des adolescents, m’a permis de voir comment la quasi-totalité du peuple autrichien est vouée aux mœurs héritées du nazisme à travers ces textes. Aussi cela m’a-t-il permis de montrer comment la littérature anticipe et s’oppose aux anachronismes de la société et comment elle est liée à l’évolution de celle-ci. C’est pourquoi ces œuvres sont lues par la suite comme des instruments au service du bien- être de l’homme et de son maintien. Une telle lecture a de fait permis de dégager un volet pédagogique dans ce travail: celui de l’opposition au programme de la politique (s’il devait outrepasser la morale) des contenus de l’éducation scolaire au moyen de l’intervention des parents moralistes et de l’humanisme des enseignants d’allemand du secondaire en Afrique en général et ceux du Cameroun en particulier.