La gestion de la classe de français selon l'approche par les compétences : le cas de la classe de 6ème au lycée de la cite verte

Abstract

Dans un contexte où l’on parle du développement des compétences, les défis, à relever sont de plus en plus nombreux. Ils en appellent à la participation totale de l’élève, sous la direction de l’enseignant. L’enseignant doit donc organiser ses apprentissages de sorte que chaque élève se sente impliqué. Pour cela, il a besoin de connaître les différentes techniques d’apprentissage. Ces techniques aident à la formation de l’élève en situation classe. Cependant, l’un des problèmes fortement décriés dans l’enseignement aujourd’hui est celui des effectifs pléthoriques. Or, l’on ne saurait se soustraire à la forte demande en éducation. Que faut-il donc faire dans un contexte comme celui-là ? La réponse se trouve dans la bonne gestion de la classe pendant les apprentissages. Cette organisation, au moyen des stratégies d’apprentissage constitue la réponse au problème de sureffectif qui se pose dans nos salles de classe. Ainsi, il devient plus que nécessaire de bien organiser sa classe pour un apprentissage de qualité. En sus, pour mieux cerner notre problème, nous avons avancé comme hypothèse générale qu’une bonne organisation de la classe améliorerait les rendements des élèves de la classe de 6ème. Cette hypothèse s’est déclinée en cinq (05) hypothèses de recherche, qui ont toutes été confirmées dans ce travail. L’on en déduit donc que chaque enseignant doit se former à la mise en œuvre des techniques de formation qu’il peut utiliser pendant les apprentissages. Le faire, contribuerait d’abord à mettre davantage l’élève au centre de sa formation, ensuite à rendre les apprentissages plus significatifs, enfin à amener celui-ci à travailler avec ses camarades sans pour autant créer des conflits. C’est la raison pour laquelle, nous avons fait quelques suggestions aux différents agents de l’éducation, suggestions qui amélioreraient la pédagogie des grands groupes, et éviteraient à l’enseignant de crouler seul sous le poids du travail et amèneraient les élèves à se creuser les méninges au lieu d’attendre que l’enseignant leur donne tout sur un plateau en or.