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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5875
Titre: Les mutations agricoles dans l’ancien arrondissement d’Akom II : de l’agriculture des paysans a l’agriculture des élites (1960-2014)
Auteur(s): Abomo Mvondo, Paule Simone B.
Directeur(s): Kpwang K., Robert
Mots-clés: Agriculture
Mutations Agricoles
Arrondissement d’Akom II
1960-2014
Date de publication: 2015
Editeur: Université de Yaoundé 1
Résumé: Ce travail porte sur les mutations agricoles dans l’ancien arrondissement d’Akom II et s’étend sur la période allant de 1960, année de l’indépendance du Cameroun français, à 2014, année où le gouverneur de la Région du Sud, Jean Marcellin Ndjaga, lors de la tournée économique qu’il a entreprise dans les unités de commandement de son ressort territorial, a demandé aux élites du département de l’Océan de s’impliquer davantage dans les activités agropastorales en vue de ravitailler la cité portuaire et industrielle de Kribi en construction dans le cadre de la politique d’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. Dans cette étude, nous analysons les mutations survenues au niveau de la production agricole dans l’ancien arrondissement d’AKom II qui, depuis le décret de 2010, a été scindé en deux unités administratives, en l’occurrence les arrondissements d’Akom II et de Nye’été. Jusqu’à la fin des années 80, la production agricole était dominée par les ruraux et se caractérisait par l’enchevêtrement des plantations dites paysannes, fortement centrées sur les cacaoyères pour les cultures de rente et les champs mixtes aux superficies réduites où se mélangeaient les tubercules, les légumes, les maraichers, les oléagineux (maïs et arachides), les courges. Mais avec la crise de la fin des années 80 et des années 90, on a assisté à la faillite des exploitations paysannes et l’intrusion des élites dans la production agricole. Cette tendance s’est accélérée dans la zone d’étude pendant toute la décennie 2000 et continue jusqu’à nos jours. Cette situation s’est traduite par la fin du monopole de la production cacaoyère et la percée des autres cultures pérennes à l’instar du palmier à huile, de l’hévéa, des agrumes et même des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL).
Pagination / Nombre de pages: 108
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5875
Collection(s) :Mémoires soutenus

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