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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5888
Titre: Pratiques pédagogiques spéciales et rendement scolaire d’un groupe classe inclusif
Auteur(s): Ngo Boumbaï Bayiha, Véronique
Directeur(s): Fozing, Innocent
Sosso
Kingne, Edouard
Mots-clés: Pratiques pédagogiques spéciales
Rendement scolaire
Groupe classe
Classe inclusive
Elèves déficients
Date de publication: 2019
Editeur: Université de Yaoundé 1
Résumé: La présente étude s’intitule : « pratiques pédagogiques spéciales et rendement scolaire d’un groupe classe inclusif » Elle s’inscrit dans les champs des sciences de l’éducation. Elle s’intéresse à la problématique de l’incidence de la pédagogie spéciale sur le rendement scolaire des groupes classes inclusifs et se déroule dans écoles publiques inclusives de Yaoundé. Elle tire ses fondements théoriques dans la théorie de la maitrise et celle de l’interaction éducative. Cette recherche nous a été inspirée des réformes envisagées par les stratégies dans le secteur de l’éducation et de la formation, reconnue dans le cadre de la promotion des langues et cultures nationales, et notamment par la transformation des écoles publiques en écoles publiques inclusives du décret présidentiel du 15 aout 2015. Le problème que pose cette étude est celui de l’incidence des pratiques pédagogique spéciale sur le rendement scolaire des groupes classe inclusifs. Nous examinons ce problème en passant un questionnaire aux enseignants et élèves de ces groupes classes. Notre objectif est d’examiner le lien qui existe entre les pratiques pédagogiques spéciales et le rendement scolaire dans ces classes inclusives. Pour atteindre cet objectif, nous sommes partis sous la base d’une question de recherche, ce qui nous a permis de formuler trois hypothèses de recherche à savoir : HR1 : les pratiques pédagogiques spéciales ont une incidence sur les notes des élèves des groupes classes inclusives. HR2 : les pratiques pédagogiques spéciales ont une incidence sur l’insertion des élèves des élèves déficients dans leur environnement scolaire. HR3 : les pratiques pédagogiques spéciales ont une incidence sur la communication des élèves déficients et leurs pairs élèves normaux. Pour vérifier ces hypothèses, nous avons utilisé la méthode corrélationnelle. Les participants sont âgés entre 05 et 23 ans et tous sont inscrits dans des groupes classes inclusifs.295 participants ont été recrutés à ce titre soient 73 sujets à l’EPICA, donc 03 enseignants et 70 élèves ; et les 222 autres ont été sélectionnés à l’EPIA de Nkolndongo, soient 207 élèves et 15 enseignants. Les instruments de collecte de données sont les questionnaires. Un questionnaire de 21 items a été adressé aux élèves et un autre de 10 items aux enseignants. Les données collectées ont été analysées par le khi² de Pearson. Nous sommes parvenus aux résultats suivants : HR1 : ² cal > ²lu soit 357, 351 > 15,507. Par conséquent les l’utilisation du langage gestuel et du braille impacte les notes des élèves des classes inclusives. HR2 : ²cal > ²lu soit 44,166 > 3,841. Par conséquent, l’utilisation du langage gestuel et du braille impact sur l’insertion des élèves déficients dans leur environnement scolaire. HR3 : ²cal > ²lu soit 251,978 > 1,592 ; Par conséquent, l’utilisation du langage gestuel et du braille impacte sur la communication des élèves déficients et leurs pairs élèves normaux. Au regard de ces résultats, nous pouvons donc conclure que l’échec scolaire de nos groupes classes inclusifs s’explique par un déficit d’application de la pédagogie spéciale dans ces salles de classes
Pagination / Nombre de pages: 113
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5888
Collection(s) :Mémoires soutenus

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