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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/7179
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dc.contributor.advisorKonaté, Ibrahim-
dc.contributor.advisorFondio, Lassina-
dc.contributor.authorAmani, Kouadio-
dc.date.accessioned2022-02-17T16:14:20Z-
dc.date.available2022-02-17T16:14:20Z-
dc.date.issued2020-10-05-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/7179-
dc.description.abstractLe soja (Glycine max L. Merr) est une légumineuse cultivée pour la qualité nutritionnelle de ses graines et sa capacité à restaurer la fertilité des sols. Sa culture en Côte d’Ivoire est tributaire de la souche exotique Bradyrhizobium japonicum IRAT FA3 introduite depuis deux décennies. La présente étude a été entreprise pour sélectionner des rhizobia indigènes compétitifs et adaptés aux conditions environnementales locales afin d’améliorer la productivité du soja et de restaurer la fertilité des sols sur de courtes durées. Les nodules collectés sur différents cultivars de soja semés dans des sols ayant des précécédents de légumineuses, ont été isolés sur le milieu YEM. Les isolats obtenus ont été authentifiés et leur spectre d’hôtes vérifié. La capacité des meilleurs isolats à solubiliser le phosphate inorganique et le potassium puis, à tolérer différents facteurs environnementaux locaux (pH, température, salinité, métaux lourds et pesticides) a été évaluée in vitro. Les meilleurs isolats ont été testés au champ avec les cultivars Canarana, Doko et Piramama dans trois différentes localités situées au Centre-Ouest du pays (Daloa, Divo et Hiré). Les résultats de l’étude ont montré que les nodules apparaissaient uniquement sur les sols avec un précédent soja. Environ 63 % des quatre-vingt-neuf (89) isolats bactériens a été capable de réinfecter les cultivars hôtes. Parmi ces rhizobia, RSC115, RSC119, RSC309, RSC324, RSC502, RSC504 et RSC508 ont exhibé un large spectre de cultivars de soja comme hôtes tout en étant plus infectants que la souche IRAT FA3 sur substrat stérile. Ces isolats ont été capables de solubiliser in vitro le phosphate tricalcique et le potassium. Ils ont aussi toléré le pH, la température, le plomb, l’Haloxyfop-R-methyle et le 2,4-D sel d’amine. Cependant, ils ont été affectés in vitro par des pesticides (Glyphosate, Mancozèbe, Propineb) et des métaux lourds (sulfates de zinc et cuivre). Dans les essais au champ, les rhizobia locaux ont amélioré significativement (P < 5 %) différents paramètres agro-morphologiques mesurés (hauteur de plant, biomasses fraiche et sèche). Les isolats RSC119, RSC309, RSC504 et RSC508 ont induit plus de nodosités et de gousses sur l’ensemble des sites d’essais. Le nombre de gousses le plus élevé par plant (163) a été obtenu avec RSC309 inoculé au cultivar Canarana. Le rendement en graines le plus élevé a été obtenu avec RSC508 inoculé au cultivar Piramama (4,3 t/ha). Des teneurs du sol plus élevées en matière organique et en azote total ont été obtenues après une culture de soja inoculée avec des souches bactériennes testées. Quant à l’isolat RSC508, il a induit un relèvement du pH du sol quel que soit le cultivar de soja testé. Ces résultats montrent que l’inoculation du soja avec des souches locales de rhizobium sélectionnées permettent d’accroitre significativement la productivité du soja et restaurer la fertilité des sols sur de courtes durées.fr_FR
dc.format.extent122fr_FR
dc.publisherUniversité Jean Lorougnon Guédéfr_FR
dc.subjectSouches indigènes, inoculation, azote organique, engrais de synthèse, soja, fertilité des sols.fr_FR
dc.titleIsolement et sélection des rhizobia indigènes nodulant le soja (Glycine max L. Merrill) dans le Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire : Evaluation de leurs performances symbiotique et agronomiquefr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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