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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/7182
Titre: Dynamique des services écosystémiques fournis par les plantes d’une forêt domaniale : cas de la forêt classée du Haut-Sassandra (Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire).
Auteur(s): Assalé, Adjo Annie Yvette
Directeur(s): Barima, Yao Sadaiou Sabas
Mots-clés: Services écosystémiques, Forêt classée, Populations riveraines, Pressions anthropiques, Dynamiques spatiotemporelles.
Date de publication: 5-déc-2020
Editeur: Université Jean Lorougnon Guédé
Résumé: La forêt classée du Haut-Sassandra (FCHS) située dans le Centre-Ouest ivoirien a été infiltrée par les populations pour l’agriculture au début des années 2000. Cette forêt qui était vouée à la production de bois d’œuvre avant son anthropisation est désormais un vaste champ d’exploitation agricole. Ces infiltrations questionnent sur le devenir de la FCHS. L’objectif général de cette étude est d’évaluer les services écosystémiques fournis par cet espace domanial au gestionnaire et aux populations riveraines à deux périodes correspondant à deux états de la FCHS. Pour y arriver, des images satellitaires couvrant la FCHS ont été traitées et ont montré une augmentation des superficies de la classe culture et une régression de la classe forestière de 2000 à 2019. Ces transformations ont entrainé une variation des services de support. En effet, les inventaires floristiques réalisés dans la FCHS en 2019 ont permis de recenser 446 espèces floristiques contre 1047 espèces identifiées dans les années 2000. Cette réduction de la diversité végétale a également entrainé une variabilité dans les biomasses de la FCHS. Au niveau des services de régulation, les analyses ont révélé une variabilité du taux de carbone séquestré. Ainsi, les cacaoyères de moins de 5 ans séquestrent moins de 64 % du carbone contenu dans les forêts et sont suivies des cacaoyères de moins de 10 ans (-91,95 %) et enfin des cacaoyères de plus de 10 ans (-95,10 %). Au niveau des services d’approvisionnement, pour le gestionnaire, l’on enregistre une perte de plus de 90 % des essences exploitées comme bois d’œuvre, soit une réduction de plus de 75 % du volume de bois exploité par an. Pour les populations riveraines, l’on note une diminution des espèces forestières impliquant la réduction des services liés à ces espèces, matérialisée par des pertes de 98,11 %, 93,18 % et 78,67 % respectivement des services d’artisanat, de construction et de pharmacopée traditionnelle. Par ailleurs, la FCHS fournit en 2019, 18 384 t de cacao et 187 064 t de banane contre 145 t de cacao et 3087 t de banane en 2000. L’on note ainsi une perte d’environ 57 % des bénéfices issus du bois d’œuvre exploité et un gain de plus de 14 000 % des bénéfices issus de la production agricole en 2000. Face à cette situation, les gestionnaires devraient sensibiliser les populations infiltrées à adopter les pratiques agricoles basées sur l’agroforesterie en vue de préserver les espèces forestières dans leurs exploitations agricoles.
Pagination / Nombre de pages: 200
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/7182
Collection(s) :Thèses soutenues

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