Leadership féminin dans le management des établissements secondaires publics : étude des obstacles à l’ascension des femmes au poste de proviseur dans la ville de Mbouda.

Abstract

La présente recherche porte sur le « leadership féminin dans le management des établissements secondaires publics : étude des obstacles à l’ascension des femmes au poste de proviseur dans la ville de Mbouda ». L’ascension au leadership est la résultante d’une promotion au sein d’une organisation. Au regard du statut général de la fonction publique, la promotion est l’indice de reconnaissance du travail bien accompli synonyme d’une compétence acquise (Kemgne, 2013). Cette compétence est nécessaire et indispensable pour une productivité et un rendement meilleur. La gente masculine est majoritaire au sommet des hiérarchiques organisationnelles. Cet état suscite des intérêts de la part des chercheurs en sciences sociales. Le déséquilibre homme – femme au top management des organisations en général et des structures éducatives en particulier démontre l’existence des barrières invisibles qui parsèment le parcours professionnel des femmes. Il y’a lieu de mener une recherche aux fins d’identifier la nature des obstacles, dans le but de comprendre ce phénomène de sous représentativité des femmes aux sphères décisionnelle. L’objectif principal de cette étude est d’appréhender l’origine des difficultés auxquelles les femmes font face dans leur cheminement pour l’accès au poste de dirigeant des établissements d’enseignement secondaire de la ville de Mbouda. Partir de la question de recherche, après analyse factorielle et opérationnalisation des variables, quatre hypothèses de recherche ont été formulées : HR1 : L’inaccessibilité des femmes au poste de proviseur est fonction des facteurs individuels. HR2 : L’inaccessibilité des femmes au poste de proviseur est fonction des facteurs culturels. HR3 : L’inaccessibilité des femmes au poste de proviseur est fonction des facteurs institutionnels. HR4 : L’inaccessibilité des femmes au poste de proviseur est fonction des facteurs sociétaux. Le protocole d’entretien a été élaboré pour la collecte des informations. Ces données recueillies ont été analysées sous la base d’une grille d’analyse de contenu. Après interprétation, trois hypothèses ont été confirmées et une a été infirmée. Dans cette étude, la sous représentativité des femmes à la sphère décisionnelle est fonction des facteurs personnels, institutionnels et sociétaux. Ceci a permis d’énoncer quelques perspectives et suggestions.