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https://hdl.handle.net/20.500.12177/7356
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Malolo Dissake, Emmanuel | - |
dc.contributor.author | Nsabimana, Philippe | - |
dc.date.accessioned | 2022-02-25T09:28:24Z | - |
dc.date.available | 2022-02-25T09:28:24Z | - |
dc.date.issued | 2017 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/7356 | - |
dc.description.abstract | Au cours de ces dernières années, les spécialistes de la santé mentale et les chercheurs dans ce domaine ont observé que des personnes incarcérées manifestent des symptômes dépressifs alors qu’elles ne présentaient pas d'antécédents psychiatriques ou somatiques chroniques avant leur incarcération. On se demande dès lors, ce qui explique le fait que la multiplicité des efforts mis en œuvre par les pouvoirs publics et les organisations tant nationales qu’internationales pour améliorer les conditions de détention s’accompagne paradoxalement de la multiplicité des symptômes dépressifs chez les personnes incarcérées. Cela nous a amené à réfléchir sur le thème suivant : Conditions de détention et survenance des états dépressifs chez les personnes incarcérées : cas de la prison centrale de Yaoundé. A partir d’une revue de la littérature, on a établi que la détention effrite les rapports entre l’individu et les différents aspects de l’environnement (physique, social et organique) et génère des troubles et des pathologies tels que les états dépressifs, les asthénies et même des troubles névrotiques et psychotiques. En nous appuyant sur cette idée, nous avons fait l’hypothèse qu’il existe un lien significatif entre les conditions de détention et la survenance des états dépressifs chez les personnes incarcérées. Les données collectées à partir d’un questionnaire auprès de 50 détenus de la prison centrale de Yaoundé et traitées par Khi-carré ont abouti à des résultats allant dans le sens de nos prédictions de départ. Ainsi, les conditions matérielles, les rapports humains, la rupture des liens affectifs familiaux des détenus et l’absence de l’éducation physique et socio- culturelle en milieu carcéral ont un lien significatif avec la survenance des états dépressifs chez les personnes incarcérées. S’il est vrai que ces éléments apportent une contribution à l’explication des états dépressifs chez les personnes incarcérées, on ne saurait battre en brèche l’influence des autres facteurs particulièrement la personnalité du détenu, le type de délit, le vécu antérieur à l’emprisonnement et les stratégies d’ajustement dans la survenance des états dépressifs. | fr_FR |
dc.format.extent | 173p. | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé I | fr_FR |
dc.subject | Conditions de détention | fr_FR |
dc.subject | Incarcération | fr_FR |
dc.subject | Etats dépressifs | fr_FR |
dc.subject | Psychologie de la santé | fr_FR |
dc.title | Conditions de détention et survenance des états dépressifs chez les personnes incarcérées : cas de la prison centrale de Yaoundé. | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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