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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/7689
Titre: Contribution à l’analyse énergétique et exergétique de certains secteurs d’activités au Cameroun
Auteur(s): Talla Konchou, Franck Armel
Directeur(s): Tchinda, Réné
Mots-clés: Energie
Bonne gestion
Cameroun
Analyse exergétique
Date de publication: 2018
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: La possession et la bonne gestion de l’énergie sont de nos jours des facteurs clés au développement. Cette recherche du bien-être et des meilleures conditions de vie pousse les pays dans la recherche des moyens pouvant les mener non seulement à un approvisionnement inépuisable en énergie, mais aussi à une gestion optimale (efficace) de cette dernière. Plusieurs approches ont été mises sur pied pour la gestion et l’optimisation de l’utilisation de l’énergie. Parmi les méthodes développées à cet effet, l’analyse exergétique semble être la meilleure. Le Cameroun, pays de l’Afrique centrale situé entre le 2ème et le 13ème degré de latitude Nord et entre le 9ème et le 16ème degré de longitude Est, n’est pas en marge de cette politique. De part sa diversité culturelle, ethnique et énergétique, il est considéré comme l’Afrique en miniature. Sa pluralité en ressource énergétique (fort potentiel en hydroélectricité, bois-énergie, hydrocarbure…) laisse croire que, la gestion efficace de ces énergies serait d’un apport incommensurable dans la recherche au développement. Répartis en quatre secteur (secteur résidentiel, industriel, secteur de transport et autres secteurs), la consommation énergétique au Cameroun est de loin menée par le secteur résidentiel et donc, trouver des moyens d’optimiser l’utilisation de cette énergie reviendrait donc à étudier ces différents secteurs, évaluer leurs différents rendements, déterminer les lieux de pertes énergétique et les optimiser. Le but de cette thèse est d’appliquer l’analyse exergétique à un macro - système (pays) en particulier le Cameroun, pour déterminer les pertes énergétiques et exergétiques. La méthodologie utilisée pour effectuer notre travail conduite par les principes de la thermodynamique, (premier principe dit principe de conservation et le second principe dit principe d’évolution), a été développée par Dincer (2002) et appliquée à plusieurs autres pays (Norvège, Arabie Saoudite, Nigéria, Afrique du Sud…). Elle a été cependant précédée d’une enquête dans les différents secteurs d’activité au Cameroun (secteur résidentiel, industriel, secteur de transport et autres secteur), afin, d’avoir une estimation de la quantité d’énergie que ces derniers consomment dans les différentes ressources disponibles sur le territoire national (énergie électrique, hydrocarbure, bois-énergie) pendant les années 2001 à 2010. C’est ainsi que, chaque secteur d’activité a été divisé en plusieurs sous – secteurs, afin de pouvoir déterminer les lieux de pertes énergétiques, de savoir la cause, et de trouver comment faire pour y remédier v De ces travaux, il en ressort que, en prenant en considération les résultats de l’année 2010, les autres secteurs (hôtels et restaurant, bâtiments administratifs, hôpitaux…) sont les secteurs les moins efficaces en terme d’exergie. De part les différents rendements énergétiques et exergétiques des secteurs d’activité du Cameroun, (respectivement 40,92% et 8,81% pour le secteur résidentiel, 22,14% et 20,78% pour le secteur de transport, 12,82% et 11,91% pour le secteur agricole et 56.09% et 5,06% pour les autres secteurs) nous constatons que le rendeent exergétique le plus bas est attribué aux autres secteusr. Ce résultat s’explique juste par la forte utilisation des appareils qui renferment beaucoup d’irréversibilités lors de leur utilisation. Les rendements énergétiques et exergétiques du Cameroun tout entier sont calculés et pour l’année 2010, ils sont respectivement 37,90% et 10,81%. Valeurs relativement basses mais qui traduisent l’état de développement réel du pays. De ces travaux, nous pouvons faire le constat que, du fort potentiel énergétique dont dispose le Cameroun, son utilisation reste toujours controversée et inefficace. Afin de pouvoir mieux l’utiliser, plusieurs actions sont entreprises. Nous pouvons citer les grands projets dans le domaine de l’hydro – électricité. Le secteur du bois – énergie quant à lui doit avoir une meilleure utilisation car c’est l’énergie qui est de loin la plus utilisée ; l’utiliser plus efficacement sera bénéfique pour le pays.
Pagination / Nombre de pages: 137
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/7689
Collection(s) :Thèses soutenues

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