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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/7741
Titre: Etude phytochimique d’Erythrina droogmansiana de wild. & T.durand (fabaceae) plante médicinale et contribution à la lutte contre le développement du stress oxydant
Auteur(s): Yaya Gbaweng, Abel Joël
Directeur(s): Talla, Emmanuel
Mbafor Tanyi, Joseph
Mots-clés: Fabaceae
Potentialité antiinflammatoire
Potentialité anticonvulsivante
Potentialité anxiolytique
Date de publication: 2018
Editeur: Université de Ngaoundéré
Université de Yaoundé I
Résumé: Le présent travail porte sur l’étude phytochimique d’Erythrina droogmansiana (Fabaceae) et la contribution à la lutte contre le développement du stress oxydant. Dans la partie relative à la phytochimie, à l’aide des méthodes chromatographiques usuelles, des différentes parties de cette plante, 19 composés distincts ont été isolés des quels 18 ont été entièrement caractérisés. C’est ainsi que : Des écorces des racines, 11 composés connus ont été isolés et caractérisés parmi lesquels, cinq flavonoïdes : l’abyssinone-V-4’-methylether, l’abyssinone-IV-4'-methylether, l’érythrabyssine, la phaséollidine et la 4’,5,7-trihydroxy-8-prenylisoflavone ; une cinnamate : l’érythrinasinate B ; un alcool gras : le pentacosan-1-ol et quatre stérols : le β-sitostérol, le stigmastérol et leur glucoside. Des écorces du tronc, 8 composés connus ont été isolés. De ces composés, six se retrouvaient déjà dans les écorces des racines. Les deux composés différents étaient, un flavonoïde : le 4’-Méthoxylicoflavanone et une cinnamate : l’érythrinasinate A. Du bois des racines, 11 composés ont été isolés. Cinq de ces composés se retrouvent déjà dans les autres parties de la plante. Des six restants, nous avons caractérisé une céramide nouvelle : la droogmansiamide, un époxyde : le 3-(3’,4’- méthylènedioxyphényl)-2,3- époxypropanole entièrement décrit au cours de ce travail et isolé de la famille des Fabaceae pour la première fois, un amide : l’asperphénamate isolée du genre Erythrina pour la première fois, deux flavonoïdes à savoir la genistéine et la diadézéine. L’élucidation du dernier composé qui pourrait être une saponine est en cours. L’élucidation des structures de tous ces composés a été rendue possible grâce, d’une part, à une interprétation de leurs données spectrales, en particulier, la Résonance Magnétique Nucléaire multi-impulsionnelles à une et à deux dimensions telles que la RMN du proton et du carbone ; le COSY, le NOESY, le HMBC et le HSQC et d’autre part, par comparaison des données spectrales et physiques de certaines d’entre elles, avec celles de la littérature. L’abyssinone-V-4’-methylether (produit majoritaire de la plante) et le 3-(3’,4’- méthylènedioxyphényl)-2,3-époxypropanole ont fait l’objet d’une acétylation qui a conduit à l’obtention du dérivé acétyle de l’abyssinone-V-4’-méthyléther ; dérivé déjà synthétisé dans l’industrie pharmaceutique et d’un mélange complexe à séparer pour le second produit. Concernant la partie réservée aux tests biologiques, plusieurs activités liées à la production des EOA ont été réalisées. Ainsi, tous les extraits, sept des huit flavonoïdes isolés, l’époxyde et l’asperphénamate ont été évalués pour leurs potentialités antioxydantes en utilisant la méthode au DPPH et celle du FRAP. Les résultats obtenus ont montré que l’extrait à l’acétate d’éthyle des écorces des racines contient les produits les plus antioxydants avec une CI50 de 1,30 mg/ml et que la phaséollidine pourrait être le produit responsable de cette activité modérée de la plante avec une CI50 de 1,30 mg/ml. L’abyssinone-V-4’-méthyléther a été évalué pour son potentiel antiinflammatoire, sur l’inflammation aiguë (à la carragénine et au xylène) et sur l’inflammation chronique induite par les pellets de coton. Les différentes doses (2,5 ; 5 et 10 mg/kg) administrées oralement ont inhibé significativement l’inflammation à la carragénine, au xylène et aux pellets de coton. Le pourcentage moyen d’inhibition maximale était de 90% pour le test à la carragénine, 63.27 % pour le test au xylène et de 40.74 % pour le test aux pellets de coton ; cette même molécule a été évaluée pour ses propriétés anticonvulsivantes. De cette étude réalisée sur les souris, il ressort qu’à la dose de 100 mg/kg, l’abyssinone-V-4’-méthyléther protège toutes les souris des convulsions induites par le pentylnétérazole ; aux doses de 25 et 100 mg/kg, elle protège toutes les souris des convulsions générales induites par la picrotoxine et, aux doses de 25 et 50mg/kg, protège toutes les souris des convulsions induites par la pilocarpine. La phaséollidine a été évaluée pour ses potentialités anxiolytiques. Les résultats obtenus montrent qu’aux doses testées ; 25 mg/kg, 50 mg/kg et 100 mg/kg la phaséollidine au même titre que le Diazépam utilisé comme produit de référence rendent les souris moins anxieuses.
Pagination / Nombre de pages: 222
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/7741
Collection(s) :Thèses soutenues

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