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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/7756
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dc.contributor.advisorFekam Boyom, Fabrice-
dc.contributor.authorNgoutane Mfopa, Alvine-
dc.date.accessioned2022-03-16T10:44:09Z-
dc.date.available2022-03-16T10:44:09Z-
dc.date.issued2018-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/7756-
dc.description.abstractLes pandemies du VIH-SIDA et du paludisme constituent des problèmes de santé publique majeurs car elles sont responsables d’une morbidité et de mortalité élevées particulièrement en Afrique sub-Sahérienne. De plus, le phénomène de baisse d’efficacité aux combinaisons médicamenteuses observé chez les pathogènes responsables de ces pandémies stimule la recherche de nouvelles substances actives contre la réplication du VIH et possédant une activité sur Plasmodium. Ainsi, le présent travail vise à évaluer les activités inhibitrices de la transcriptase inverse du VIH 1 et du Plasmodium falciparum de Polyalthia suaveolens, Uvaria angolensis et Monodora tenuifolia. Les extraits aqueux, éthanoliques et méthanoliques des feuilles, des brindilles et des écorces ont été préparés par macération. Les extraits bruts éthanoliques ont été fractionnés par partition liquide-liquide pour l’obtention des fractions aqueuses, et interfaces chlorure de méthylène/eau (CH2Cl2/H2O). Les extraits méthanoliques les plus actifs sur la transcriptase inverse ont été fractionnés par épuisement et les fractions obtenues ont été soumises à une analyse qualitative par chromatographie LC-QTOF/SM d’une part. D’autre part, un criblage phytochimique qualitatif et un fractionnement par chromatographie sur colonne de la fraction méthanolique active sur Plasmodium falciparum ont été réalisés. Le potentiel inhibiteur de la transcriptase inverse associée à l’ADN polymérase ARN-dépendant et l’ARNase H du VIH1 a été mesurée par fluorométrie. La cytotoxicité des fractions actives a été évaluée sur la lignée cellulaire cancereuse du poumon humain A549. L’activité antiplasmodiale in vitro contre la souche K1 de Plasmodium falciparum a été déterminée par le test de fluorescence au SYBR green I. Enfin, la toxicité aigüe et l’activité antiplasmodiale suppressive in vivo de la fraction la plus active ont été évaluées chez les souris infectées par le modèle plasmodial des rongeurs Plasmodium berghei. Des 18 extraits bruts testés contre l’activité de l’ARNase-H et l’ADN polymérase ARN dépendant, 6 obtenus de U. angolensis ont montré une bonne activité inhibitrice avec des concentrations inhibitrices à 50% comprises entre 1,0<CI50<53 μg/ml et 0,62<CI50<46,5 μg/ml respectivement. L'extrait brut méthanolique de l’écorce de U. angolensis était le plus actif avec des CI50 de 0,62 μg/ml et 1,00 μg/ml sur l’ADN polymérase ARN-dépendant et l’ARNase-H, respectivement. Après le fractionnement, le résidu 4 et la fraction aqueuse ont présenté une très bonne activité sur l’ARNase H avec des CI50 de 0,10 μg/ml et 0,29 μg/ml respectivement. L’analyse chimique de ces fractions actives a permis d’identifier les chalcones tels que l’angolétine et les glycérolipides (le stearoyl glycérol et palmitoyl glycérol). La fraction aqueuse et le résidu solide ont présenté une selectivité d’action sur les cellules A549. D’autre part, 54 extraits/fractions ont été testés in vitro contre la souche K1 de P. falciparum. A l’issue de ce test, 6 extraits bruts éthanoliques de P. suaveolens ont présenté une bonne activité avec des CI50 variant de 4,53 à 10,00 μg/ml. La fraction méthanolique des brindilles de P. suaveolens a montré une très bonne activité antiplasmodiale avec une CI50 de 3,24 μg/ml. Cette dernière a été sélectionnée pour un screening phytochimique qualitatif. Les alcaloïdes, les composés phénoliques et les composés lactoniques ont été identifiés comme les principaux groupes de métabolites secondaires présents. Après fractionnement, la sousfraction PS8 a montré une bonne inhibition et selectivité contre P. falciparum relativement à la fraction mère avec une CI50 de 4,42 μg/ml. De plus, cette dernière a montré une dose léthale 50 (DL50) supérieure à 5000 mg/kg de poids corporel lorsque administrée par voie orale chez les souris. Le pourcentage de suppression de la parasitémie de P. berghei chez les souris infectées était de 79,39 % à la dose de 400 mg/kg. La dose permettant la suppression de 50% de parasites (DS50) était de 71,39 mg/kg. Les résultats qui découlent de ce travail indiquent P. suaveolens et U. angolensis comme des sources potentielles de métabolites secondaires dotés de propriétés inhibitrices du P. falciparum et de la transcriptase inverse du VIH1. Les fractions ainsi actives devraient être étudiées en détail, avec pour objectif ultime d’isoler les principes actifs comme bases du développement de nouveaux médicaments contre le VIH/Sida et le paludisme.fr_FR
dc.format.extent180fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectPolyalthia suaveolensfr_FR
dc.subjectUvaria angolensisfr_FR
dc.subjectMonodora tenuifoliafr_FR
dc.subjectAntiplasmodialefr_FR
dc.subjectTranscriptase inversefr_FR
dc.subjectVIH/Sidafr_FR
dc.subjectPaludismefr_FR
dc.titleActivités anti-vih et antiplasmodiale des extraits et fractions de trois plantes de la famille des Annonaceaefr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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