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https://hdl.handle.net/20.500.12177/7766
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Zapfack, Louis | - |
dc.contributor.advisor | Youmbi, Emmanuel | - |
dc.contributor.author | Maffo Maffo, Nicole Liliane | - |
dc.date.accessioned | 2022-03-16T10:47:25Z | - |
dc.date.available | 2022-03-16T10:47:25Z | - |
dc.date.issued | 2018 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/7766 | - |
dc.description.abstract | Au Cameroun, près de 820 espèces de plantes sont exploitées à des fins médicinales et proviennent de plusieurs régions. Les activités humaines pratiquées dans la région du Littoral ont un impact sur la diversité, la distribution et la qualité de ces plantes. Ce travail a pour objectif d’estimer la diversité floristique dans différents habitats des plantes médicinales et déterminer les concentrations en éléments traces métalliques de quelques espèces fréquemment utilisées dans la ville de Douala. La valorisation des savoirs et savoir-faires des plantes médicinales a été faite à travers les entretiens semi-structurés auprès des tradithérapeutes et personnes ressources. La diversité floristique dans les différents sites de récoltes des plantes médicinales a été effectuée par la méthode des quadrats dans cinq habitats différents. Les teneurs en Pb, Cd, Cr, Zn et Cu ont été estimées, après une digestion acide, par spectrophotométrie d’absorption moléculaire dans les organes (feuilles, tiges, racines) de six plantes médicinales couramment utilisées dans la ville de Douala, leurs substrats d’origine et les extraits issus des décoctions et infusions des feuilles de ces plantes. Les enquêtes ethno-pharmacologiques ont permis de recenser 192 espèces de plantes médicinales appartenant à 139 genres et 55 familles. Ces plantes entrent dans la préparation de 403 recettes de traitements de 175 maladies humaines. Les maladies signalées ont été regroupées en 23 catégories. Les scores des Facteur de Consensus Informateur (FCI) les plus élevés ont a été retrouvés dans les catégories des maladies infectieuses (0,86), des maladies endocrino-métaboliques (0,86), des troubles digestifs (0,83), des troubles respiratoires (0,81) et des maladies gynécologiques (0,80) pour les traitements respectifs du paludisme, du diabète, de la diarrhée, de la bronchite et des IST. Les espèces Eremomastax speciosa, Justicia secunda, Annona muricata, Zingiber officinale, Kalanchoe coccinea, Vernonia amygdalina et Ageratum conyzoïdes ont eu des indices de fidélité de 100 % dans le traitement de l’érythème fessier, l’anémie, le mal des nerfs, la toux, l’otite, le paludisme et les helminthiases, les maux de tête, respectivement. Les feuilles constituent la partie de la plante la plus utilisée (86,98 %) pour la préparation des remèdes. La décoction (82,81 %) est le principal mode de préparation tandis que la voie orale (97,40 %) représente le principal mode d’administration des traitements. Les principaux sites de collecte des plantes médicinales sont les alentours des maisons, les bordures des routes et les immondices. Les inventaires floristiques ont permis de recenser 404 espèces appartenant à 207 genres et 66 familles. Parmi ces espèces, 75,25 % sont utilisées à des fins médicinales ; 61,14 % sont des espèces à large distribution ; 22,28 % sont des espèces de liaison et 15,59 % sont des espèces des zones de transition régionale. Les herbacées sont les plus abondantes avec 332 espèces (soit 82,18 % de la flore étudiée). Les Poaceae, Cyperaceae, Asteraceae, Fabaceae-Papilionoideae, Amaranthaceae, Rubiaceae et Malvaceae sont les familles dominantes ; le genre Cyperus est le plus riche espèce et les espèces Eleusine indica, Cleome ciliata, Phyllanthus amarus, Ageratum conyzoïdes sont les plus abondantes. L’analyse de la flore inventoriée dans chacun des habitats a révélé que les immondices sont les milieux les plus riches en espèces (346) et les bordures des routes ont le moins d’espèces (305). Le calcul des indices de Shannon (5,32 bits), Piélou (0,89), Simpson (0,008 bits) et du coefficient de similitude de Sorensen (supérieur à 80 %) permettent de conclure que la végétation de la ville de Douala est riche, diversifiée, homogène et relativement stable. L’évaluation des concentrations en Pb, Cd, Cr, Zn, et Cu dans les sols, les organes des plantes et les extraits issus des infusions et décoctions de leurs feuilles a révélé que tous ces métaux sont présents dans tous ces échantillons avec des valeurs très élevées dans la ville de Douala et faibles dans le site témoin (Yabassi). Les données ont été soumises à un test de comparaison par paires avec le test de Turkey à 95 % étant donné que les résultats obtenus ne suivaient pas la loi normale. Les concentrations des éléments traces métalliques ont été mesurées en mg/kg. Au niveau des feuilles, les teneurs moyennes maximales obtenues sont de : 22,70±0,06 (Cleome ciliata) pour le Pb ; 8,61±0,60 (Justicia secunda) pour le Cd ; 11,70±0,04 (Ageratum conyzoïdes) pour le Cr ; 9,10±0,05 (Eremomastax speciosa) pour le Zn et 66,46±0,035 (Cymbopogon citratus) pour le Cu. Au niveau des tiges, ces teneurs sont de 15,07±0,06 (Cleome ciliata) pour le Pb ; 7,10±0,04 (Justicia secunda) pour le Cd ; 6,08±0,04 (Ageratum conyzoïdes) pour le Cr ; 9,28±0,04 (Ageratum conyzoïdes) pour le Zn et 41,33±0,04 (Justicia secunda) pour le Cu. Au niveau des racines, les teneurs moyennes maxima les obtenues sont de 40,00±0,05 (Cleome ciliata) pour le Pb ; 10,32±0,03 (Justicia secunda) pour le Cd ; 16,90±0,03 (Ageratum conyzoïdes) pour le Cr ; 14,97±0,04 (Ageratum conyzoïdes) pour le Zn et 71,19±0,02 (Justicia secunda) pour le Cu. Dans l’ensemble, ces teneurs sont inégalement réparties dans les organes des plantes suivant cet ordre décroissant : racines > feuilles > tiges. L’Analyse en Composantes Principales de la distribution des teneurs en éléments traces métalliques dans les différents organes des plantes médicinales sélectionnées en fonction des habitats a révélé que les concentrations dans les sols et les organes des plantes récoltées près des bordures des routes et des immondices ont des teneurs très élevées comparées à celles collectées aux alentours des maisons. Ces teneurs obtenues dans les plantes de Douala sont plus ou moins supérieures aux différentes valeurs limites admissibles pour l’homme et prescrites par l’OMS dans le matériel brut des plantes médicinales. Seules les plantes récoltées aux alentours des maisons n’ont pas dépassées ces différentes valeurs limites. Les valeurs des moyennes des éléments traces métalliques (ETM) contenues dans les extraits des feuilles brutes et les extraits des feuilles issus des infusions et décoctions des plantes étudiées sont respectivement de : 12,46±5,36, 8,72±4,85 et 4,83±3,76 pour le Pb ; 6,83±0,94, 3,74±0,78 et 1,61±0,51 pour le Cd ; 4,46±4,36, 2,44±2,39 et 1,08±1,27 pour le Cr ; 6,02±2,06, 3,62±1,51 et 1,34±0,85 pour le Zn ; 38,29±16,57, 29,67±14,70 et 22,15±12,32 pour le Cu. Ces valeurs classées ainsi qu’il suit : feuilles brutes > infusion > décoction, permettent d’affirmer que les procédés d’infusion et de décoction diminuent les différents ETM contenus dans les extraits des plantes. Cependant la décoction réduit encore plus une grande quantité. En conclusion la majorité des plantes médicinales récoltées dans la ville de Douala sont impropres à toute consommation même après transformation (infusion, décoction). On exhorterait donc le public cible d’utiliser plus les tiges qui sont moins accumulatr ices d’ETM ; de préférer le procédé de décoction qui élimine encore plus les ETM par rapport aux autres méthodes de préparations ; de se ravitailler en plantes médicinales dans les périphéries éloignées de Douala ou encore dans les zones rurales. | fr_FR |
dc.format.extent | 253 p. | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé I | fr_FR |
dc.subject | Diversité floristique | fr_FR |
dc.subject | Douala | fr_FR |
dc.subject | Eléments trace métalliques | fr_FR |
dc.subject | Enquête ethno-pharmacologique | fr_FR |
dc.subject | Habitats | fr_FR |
dc.subject | Plantes médicinales | fr_FR |
dc.title | Plantes médicinales de la zone Littorale (Cameroun) : diversité floristique, concentrations des éléments traces métalliques dans quelques plantes fréquemment utilisées | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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