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https://hdl.handle.net/20.500.12177/8903
Titre: | Facteurs favorisant la violence dans les services des urgences des hôpitaux du Cameroun : observations des personnels hospitaliers |
Auteur(s): | Menye Tomo, Paul Kevin |
Directeur(s): | Owono Etoundi, Paul Amengle, Albert |
Mots-clés: | Violences hospitalières Services des urgences Personnels hospitaliers Cameroun |
Date de publication: | 22-jui-2022 |
Editeur: | Université de Yaoundé I |
Résumé: | Introduction : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la violence comme l’usage délibéré ou la menace d’usage délibérée de la force physique ou de la puissance contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté qui risque fort d’entrainer un traumatisme, une carence, un décès, un dommage moral, un mal-développement ou une carence. La violence en milieu hospitalier est de plus en plus fréquente dans nos hôpitaux. Elle est devenue le quotidien des camerounais et dénigre de plus en plus la vitrine de l’hôpital. L’objectif principal de ce travail était d’identifier les facteurs favorisant la survenue des violences dans les services des urgences des hôpitaux du Cameroun et plus spécifiquement de décrire les services des urgences des hôpitaux enquêtés, d’identifier la quantité et la qualité du personnel en service et d’énumérer les différentes formes de violence observées. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée dans les services des urgences des hôpitaux du Cameroun de 2e, 3e et 4e catégorie, allant du 1e novembre 2021 au 31 mai 2022. Etaient inclus, les personnels hospitaliers de tous les grades travaillant dans les services des urgences de ces hôpitaux. L’échantillonnage était aléatoire simple. Les variables étudiées étaient : Le profil des services de urgences des hôpitaux retenus, les formes de violence relevées et les facteurs favorisant la violence. Résultats : Dix-huit (18) hôpitaux ont été retenus. Tous les hôpitaux de 2e et 3e catégories avaient un service des urgences logé dans son bâtiment propre équipé d’un matériel médico-chirurgical nécessaire à la prise en charge des malades. Le nombre de lits en moyenne disponible dans les services des urgences de 2e catégorie était de 14,33 1,53 lits ; Celui de 3e catégorie était 14 8,49 lits et pour la 4e catégorie était 5,62 3,01 lits. Huit hôpitaux disposaient d’un service des urgences possédant une salle de déchocage fonctionnelle. On y rencontrait le personnel de tout grade : médecin spécialiste, médecin généraliste, infirmier diplômé d’Etat, aide-soignant, brancardier, agent de surface et ambulancier. Parmi ces différents agents 112 ont déclaré avoir été victime des violences. Ce sont : Les médecins spécialistes (10, 8,93%), les médecins généralistes (34, 3,36%), les IDE (60, 53,57%), les AS (8, 7,14%). Les formes de violence révélées par le personnel étaient : verbale (108, 96,43%), physique (38, 33,93%), morale (38, 33,93%), matérielle (18, 16,07%). Les principaux facteurs favorisant ces violences selon ces personnels étaient : l’épuisement professionnel (52, 46,43%), le manque de communication de la part du personnel (40, 35,71%), locaux et moyens techniques inadaptés (32, 28,57%), délai d’attente long (24, 21,43%) et le tempérament nerveux de l’usager (82, 73,21%). Conclusion : Selon les personnels hospitaliers des services des urgences, la violence est fréquente dans leur milieu. Les facteurs favorisants relèvent dans la plupart des cas de l’épuisement professionnel dans un environnement non adapté et des attitudes relevant de leur savoir-être. |
Pagination / Nombre de pages: | 102 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/8903 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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