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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/8904
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.advisorEssi, Marie-José-
dc.contributor.advisorNjoumemi, Zakariaou-
dc.contributor.advisorNdjoh, Jules Julien-
dc.contributor.authorTIENTCHEU NGOUTCHEU, Paule Marie Emma-
dc.date.accessioned2022-08-01T12:51:35Z-
dc.date.available2022-08-01T12:51:35Z-
dc.date.issued2022-06-20-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/8904-
dc.description.abstractLa pathologie carieuse est une affection microbienne, multifactorielle et évolutive qui affecte les tissus dentaires, et pouvant aller jusqu’aux complications. Elle affecte 60-90% de la population mondiale et sévit plus chez les personnes ayant un faible statut socioéconomique. Elle engendre un grand coût pour les usagers des services de soins buccodentaires. La population Camerounaise, ne bénéficiant pas d’une couverture sanitaire quelconque, payent les soins à l’acte et des poches. Ainsi le fardeau économique de cette pathologie repose entièrement sur les patients dont les moyens de subsistance sont faibles. Objectif : Evaluer le coût de la prise en charge de la pathologie carieuse à Yaoundé à travers la description du profil épidémiologique de la pathologie, la détermination du coût direct médical et non médical Méthodologie : il s’est agi d’une étude transversale descriptive de type analyse économique, menée à Yaoundé auprès des patients de plus de 12 ans pris en charge pour pathologie carieuse dans des cabinets confessionnels, privés laïques et publics. La taille de l’échantillon calculée était 330 patients. Les données ont été collectées pendant trois mois à l’aide d’une fiche technique. L’analyse de données s’est faite grâce au logiciel SPSS. Seul le coût direct a été évalué basé sur : la prévalence de la pathologie, la perspective du patient/société et par l’approche du microcosting. La comparaison de moyennes à l’aide du test d’ANOVA a permis d’associer le coût total à certaines variables et les résultats étaient jugés statistiquement significatifs pour une valeur p <0,05. Résultats : Au total, 285 participants ont été enrôlés, dont 66,1% avaient moins de 36 ans. Le sex-ratio était de 1,96 et 58,7% avaient un revenu nul ou très faible. La pathologie carieuse était sévère avec un CAO de 7,1±4,8 et des extrêmes d’un et 26 ; les personnes avec un revenu faible présentaient un CAO élevé (7,2) comparées aux personnes avec un revenu élevé (5,3). Le CPITN traduisait des besoins légers ou modérés pour la plupart (98%). La molaire était fréquemment atteinte (83,8%) et le nombre de dent motif de consultation était 1,34±0,7. Les pulpopathies étaient les plus représentées (62,8%) et peu de complications ont été enregistrées (10,5%). Les deux tiers avaient un recours aux soins tardif (>3 semaines) en raison du manque de finances (66,2%), et la quasi-totalité ne pouvait pas terminer leur prise en charge pour le même motif. Le coût direct médical représentait 90% du coût total et était de 101 520 XAF avec des extrêmes de 18 000 XAF et 780 000 XAF. Il variait selon le lieu : privé laïc (147 614 XAF), confessionnel (88 760 XAF) et public (67 572 XAF). Le coût obligatoire (consultation, soins, médicaments) était évalué à 74 648XAF avec des extrêmes de 15 000 XAF et 720 000 XAF. Ce dernier variait du privé laïc (122 239 XAF) passant par les confessionnels (57 468 XAF) jusqu’au public (44 222 XAF). Il était dominé par les soins (58%) qui coûtaient en moyenne 58 882 XAF et dont les plus effectués étaient l’endodontie et l’extraction. Ce coût était donc en lien avec le profil de la pathologie jugé sévère. Le coût direct non médical représentait 10% du coût total était de 9 677 XAF avec des extrêmes de 1 000XAF à 24 000 XAF sans grande variation en fonction du lieu quoi qu’élevé chez les participants du confessionnel (11 005 XAF). Le nombre moyen de rendez-vous et de jours assistés par un aidant était 3. Les patients payaient plus en tranches (63,5%) à cause de leurs revenus limités. Le coût était perçu élevé par 72,6% des participants qui sacrifiaient leurs économies (47,3%) ou leurs rations alimentaires (17,2%) pour se faire soigner. Le coût total était de 111 711 XAF avec des extrêmes de 19 000 XAF et de 785 000 XAF. Il était de 99 765 XAF au confessionnel, 156 715 XAF au privé laïc, et 76 501 XAF au public. Ce coût était fortement corrélé au lieu (p =0,00), à l’atteinte de la molaire (p =0,00), à l’achat des médicaments (p =0,01), au payement des bilans radiologique (p =0,00), à l’achat du carnet médical (p =0,00) et au nombre de rendez-vous (p =0,04). Conclusion : Le coût de la prise en charge de la pathologie carieuse était élevé en référence au salaire minimum de 36 250 XAF au Cameroun. Au terme de ce travail, il semble important de mettre en place des mécanismes de financement de cette prise en charge onéreuse, et de promouvoir la prévention de la pathologie par des programmes adaptés.fr_FR
dc.format.extent107fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectPathologie carieusefr_FR
dc.subjectCoût prise en chargefr_FR
dc.subjectYaoundé-Cameroonfr_FR
dc.titleEvaluation du coût de la prise en charge de la pathologie carieuse à Yaoundéfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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