Incidence de la captivité sur la parasitologie des souches sauvages de grenouilles comestibles Hoplobatrachus occipitalis (Günther, 1858) dans les conditions d’élevages semi-contrôlés (Ferme aquacole à Daloa, Côte d’Ivoire).

Abstract

L’étude a permis de voir l’incidence de la captivité sur la parasitologie d’une espèce de grenouille sauvage Hoplobatrachus occipitalis consommés dans notre pays plus particulièrement dans le centre ouest à Daloa. À l’issu de cette étude, au total 60 grenouilles ont été capturées à la main dont 30 examinées directement et 25 autres après plus 71 jours de captivité. Après dissection de tous les spécimens nous avons constaté que les grenouilles mises en captivités sont plus parasitées comparé à celles examinées directement. L’examen des 55 individus a révélé 3 différentes espèces de parasites à savoir Clinostomum complanatum, Enterobius vermicularis et Rhabditis sp. Notons que plusieurs paramètres sont à l’origine de ce constat à savoir la variation de la température à laquelle les amphibiens sont sensibles, l’acidité de l’eau dans l’étangs.

The study showed the impact of captivity on the parasitology of a species of wild frog, Hoplobatrachus occipitalis, consumed in our country, particularly in the central west of Daloa. As a result of our study, we have shown that frogs taken in captivity are more parasitized than compared to those examined directly. We examined a total of 60 frogs, 30 of which were examined directly and 30 others after more than two months in captivity. We observed 3 different species of parasites in the 60 specimens namely Clinostomum complanatum, Enterobius vermicularis and Rhabditis sp. Note that several parameters are at the origin of this observation, namely the variation in temperature to which amphibians are sensitive, the acidity of the water in the ponds.