Crise identitaire et violence en milieu scolaire : Cas du CETIC d’Ebolawa 2 et du lycée technique d’Ebolawa.

Abstract

The objective of our study is to show that the identity crisis can be a cause of violence in schools. The problem raised being violence in the school environment, it is a question of verifying whether the negative resolution of the identity crisis due to a non channeled self-assertion and the adolescent's quest for his identity can lead to the latter violent behavior. In view of our methodological approach, we submitted our questionnaire to 101 students from CETIC D’Ebolowa 2 and Technical High School in Ebolowa. Therefore, the hypotheses according to which the negative resolution of the identity crisis due to an unchanneled self-assertion and the adolescent's quest for his identity have been verified using of the chi-square. Thus, to remedy this phenomenon of violence in relation to the identity crisis, we have formulated recommendations firstly to the families of these adolescents, then to the educational community and finally to the public authorities.

L’objectif de notre étude est de montrer que la crise identitaire peut constituer une cause de violence en milieu scolaire. Le problème soulevé étant la violence en milieu scolaire, il est question de vérifier si la résolution négative de la crise d’identité du fait d’une affirmation de soi non canalisée et la quête de son d’identité par l’adolescent peuvent entrainer chez ce dernier un comportement violent. Au vu de notre démarche méthodologique, nous avons soumis notre questionnaire à 101 élèves du CETIC D’Ebolowa 2 et du Lycée technique d’Ebolowa. Dès lors, les hypothèses selon lesquelles, la résolution négative de la crise d’identitaire du fait d’une affirmation non canalisée de soi et la quête de son identité par l’adolescent ont été vérifiées au moyen du khi carré. Ainsi, pour pallier à ce phénomène de violence en rapport avec la crise identitaire nous avons formulés des recommandations premièrement aux familles de ces adolescents, ensuite à la communauté éducative et enfin aux pouvoirs publics