Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document :
https://hdl.handle.net/20.500.12177/10256
Titre: | The quest for durable solutions to the plight of refugees in Cameroon, 1972-2019: the need for comprehensive policies and reforms |
Auteur(s): | Kepeh Moh, Eric |
Directeur(s): | Dze-Ngwa, Willibroad |
Mots-clés: | Quest for Durable Solutions ,, Plight of Refugees Cameroon, 1972-2019 Comprehensive policies and reforms |
Date de publication: | 13-jui-2022 |
Editeur: | Université de Yaoundé 1 |
Résumé: | Cette étude, intitulée “The quest for durable solutions to the plight of refugees in Cameroon, 1972-2019: the need for comprehensive policies and reforms” examine comment les politiques et mécanismes relatifs aux réfugiés guident le gouvernement du Cameroun et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans la promotion du rapatriement volontaire et de l'intégration effective des réfugiés au Cameroun. L'étude se concentre sur le rapatriement volontaire et l'intégration urbaine comme les deux principales approches primordiales dans le cadre desquelles des solutions durables pour les réfugiés nigérians, tchadiens et centrafricains au Cameroun peuvent être réalisées, mesurées et réformées. Elle examine également dans quelle mesure le rapatriement des réfugiés nigérians, tchadiens et centrafricains au Cameroun a été conforme au régime international de protection des réfugiés et les efforts déployés par les parties prenantes pour promouvoir l'intégration effective des réfugiés urbains à Yaoundé. Les conséquences de la violation du principe fondamental des lois internationales sur les réfugiés par le gouvernement camerounais lors du récent rapatriement controversé des réfugiés nigérians et les lamentations massives des réfugiés urbains à Yaoundé sur leur état de précarité constituent une justification complète de cette recherche. Afin de collecter des données pertinentes pour l'analyse, le chercheur a utilisé une méthode de recherche transversale mixte, une combinaison d'approches qualitatives et quantitatives pour la recherche, l'analyse et le rapport d'une manière intégrative. Les données ont été recueillies auprès d'un petit échantillon de 143 répondants à l'aide d'enquêtes comprenant des questions fermées et ouvertes ainsi que des questions structurées. Sur les 145 informateurs, quatre-vingt (80) ont été interrogés à l'aide de questionnaires et soixante-trois (63) à l'aide de questions structurées. Les données secondaires ont également été collectées par le biais d'une recherche documentaire et d'un examen approfondi des documents juridiques et politiques, des rapports annuels des parties prenantes, des ouvrages publiés, des journaux, des rapports des donateurs, des documentaires radiophoniques et télévisés, et des sources Internet relatives aux solutions durables pour les réfugiés. L'étude a révélé qu'à l'exception du rapatriement forcé de 2015 à 2017 de réfugiés nigérians de prime abord dans des camps de personnes déplacées et contrôlés par l'armée dans le nord-est du Nigeria en raison des conséquences désastreuses des activités terroristes de Boko-Haram sur les populations camerounaises vulnérables de la région de l'Extrême-Nord. Le Cameroun a un bon bilan international en matière de respect des lois internationales sur le rapatriement des réfugiés. Le rapatriement des réfugiés nigérians en 2004-2005 et 2019, le rapatriement des réfugiés tchadiens en 2012-2013 et le rapatriement des réfugiés de la République centrafricaine en 2019 ont eu lieu après la signature d'un accord tripartite entre le gouvernement camerounais, le pays d'origine et le HCR. L'étude montre également que le HCR et le gouvernement ont fait d'énormes progrès en matière de sécurisation et d'amélioration de l'accès aux services de base dans leurs efforts pour intégrer efficacement les réfugiés dans les zones urbaines grâce à la collaboration et à la coopération. L'étude conclut que la coopération stratégique visant à traiter les causes profondes des événements qui ont conduit au déplacement des réfugiés vers le Cameroun, l'octroi au Secrétariat Technique d'une autonomie complète et de son propre budget, la fourniture aux réfugiés de cartes d'identité biométriques et d'un espace pour une discussion saine et authentique, l'amélioration du dialogue et les efforts concertés non seulement par le HCR et le gouvernement du Cameroun, mais aussi par les acteurs internationaux de l'humanitaire et du développement, les organisations de la société civile, les organisations religieuses et les leaders des communautés de réfugiés, permettraient de créer plus d'espace de protection et de promouvoir des solutions durables pour les réfugiés au Cameroun. |
Pagination / Nombre de pages: | 605 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10256 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
Fichier(s) constituant ce document :
Fichier | Description | Taille | Format | |
---|---|---|---|---|
FASLH_These_BC_22_0001.pdf | 55.15 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.