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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11047
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dc.contributor.advisorNola, Moïse-
dc.contributor.authorMetsopkeng, Claire Stéphane-
dc.date.accessioned2023-07-21T14:48:48Z-
dc.date.available2023-07-21T14:48:48Z-
dc.date.issued2022-01-20-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11047-
dc.description.abstractLa présence des microorganismes pathogènes dans l'eau de consommation serait responsable de certaines maladies à l’instar des gastro-entérites, du choléra et de la fièvre typhoïde. L’usage des extraits de plante est une alternative au traitement à d’autres méthodes de désinfection de l’eau. L’objectif de ce travail est d’évalué l’activité antimicrobienne des extraits d’organes de Moringa oleifera et Moringa stenopetala et caractériser les molécules pouvant être responsables des ihnibitions. Les solutions d’eaux physiologiques (Nacl, 0,85 g/l), contenant les microorganismes planctoniques (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Salmonella typhi, Aeromonas hydrophila, Candida albicans et Candida parapsilosis) et incubées entre 3 à 24 h, aux températures 7 à 44°C et intensités lumineuses comprises entre 0 et 3000 lux, ont été traitées par différentes concentrations d’extraits (0,5 à 2 g/L) de Moringa. Le profil phyto chimique des différentes parties de Moringa oleifera et Moringa stenopetala a été réalisé sur les extraits aqueux et éthanoliques, 11 composés ont été mis en évidence, dont les plus abondants sont les alcaloïdes, les flavonoïdes et les phénols. Néanmoins les glucosides et anthocyanines sont absents dans tous les types d’extraits aqueux et éthanoliques et différents organes des deux espèces de Moringa. Chez Moringa stenopetala, les abondances cellulaires des bactéries et levures sont obtenues avec les extraits éthanoliques de macération à l’alcool (EMA) des écorces de tiges, les extraits de décoction à l’eau (EDE) des feuilles, les extraits de décoction à l’eau des écorces de racines et les extraits de macération à l’eau (EME) des écorces de tiges, respectivement sur les bactéries Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Salmonella typhi, Aeromonas hydrophila. En revanche avec les champignons Candida albicans et Candida parasilosis, les inhibitions cellulaires sont obtenues après traitement soit par les 3 types d’extraits de feuilles d’écorce de tiges et racines. Quelle que soit le type de microorganisme, ces abondances cellulaires se traduisent généralement par une inhibition cellulaire totale aux concentrations d’extraits 1 à 2 g/L ; après 9 ou 24h d’incubation et aux températures 23, 37 ou 44°C. De plus, l’éclairement des cultures réduit significativement les abondances cellulaires notamment pour Staphylococcus aureus et les deux levures (Candida albicans et Candida parapsilosis). Elles se traduisent par une inhibition totale aux concentrations d’extraits 0,5 à 2 g/L. Le coefficient de corrélation de Pearson, dans la plupart des cas, a révélé une relation inversement proportionnelle entre les extraits de plantes et les cellules cultivées de S. aureus (P ≤ 0, 05). Pour Candida albicans et Candida parapsilosis, ces abondances ont diminué de 4,89 à 0 Log (UFC / 100mL) ; 5,11 à 0 Log (UFC / 100 mL), respectivement. Ainsi, les inhibitions totales ont été observées avec les trois types d’extraits aux fortes intensités lumineuses. Cependant, une différence significative a été notée après 3h au seuil (P ≤ 0,05) avec Salmonella typhi dans l’extrait éthanolique. Avec les levures Candida albicans, Candida parapsilosis ; des corrélations négatives et significatives au seuil (P ≤ 0,01) ont été notées à tous les types d’extraits et temps d’incubation. La lumière joue ainsi un effet synergique sur la bactérie Salmonella typhi et les deux levures Candida albicans et Candida parapsilosis en présence des extraits aqueux et éthanoliques de Moringa stenopetala. Une hiérarchisation des différents facteurs considérés pouvant influencer la croissance des cellules à l’état planctonique a montré que le temps d’incubation est le paramètre le plus influençant, ensuite la concentration de l’extrait suivie de la température et de l’intensité lumineuse. Les analyses chromatographiques ont permis d’identifier 176 et 149 molécules respectivement chez Moringa oleifera et Moringa stenopetala. La plupart de ces molécules sont les flavonoïdes, des alcaloïdes et des phénols. Ainsi, 39,24 et 37,6 % ont été révelés respectivement chez ces espèces comme ayant des activités antibactériennes et antifongiques. Ces activités ont permis d’obtenir les meilleures concentrations minimales inhibitrices (0,01< CMI < 0,009) sur E. coli et les deux champignons. Le rapport de la concentration minimale bactéricide ou fongicide (CMB/CMI et CMF/CMI) a montré que les activités sur les microorganismes sont soit bactériostatiques ou fongistatique ; soit bactéricide ou fongicide. Ces résultats montrent l'exploitation potentielle des extraits de M. oleifera et M. stenopetala dans le traitement microbiologique de l'eau destinée à la consommation humaine.fr_FR
dc.format.extent287fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectExtrait de Moringa,fr_FR
dc.subjectActivité antimicrobiennefr_FR
dc.subjectBactéries et levuresfr_FR
dc.subjectTraitement de l’eaufr_FR
dc.subjectOrganes végétalfr_FR
dc.subjectFacteur abiotiquefr_FR
dc.titleEffets des extraits de deux espèces de Moringa Adans, 1763 sur quelques microorganismes aquatiques d’importance cliniquefr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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