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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11478
Titre: Penser le féminisme à la lumière d’Aristophane : Une étude historico-critique de Lysistrata et de l’assemblée des femmes
Auteur(s): Ngo Mahob, Emilienne
Directeur(s): Mazadou, Oumarou
Nguemeta, Philippe
Mots-clés: Féminisme
Aristophane
Etude
Date de publication: 2021
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Le présent travail a pour titre : Penser le féminisme à la lumière d’Aristophane : Une étude historico-critique de Lysistrata et de L’Assemblée des femmes. Ce travail est une étude historico-analytique de quelques œuvres de poètes comiques et tragiques de l’antiquité gréco-romaine, des philosophes et des écrivains antiques, médiévaux, des lumières, de la modernité et de la postmodernité qui ont réfléchi sur la condition de la femme. Sous le prisme de deux approches diamétralement opposées. D’une part, les phallocrates d’ailleurs les plus nombreux, qui ont pensé que la femme doit être absolument soumise à l’homme. D’autre part, un seul qui va se démarquer de la multitude, celui –là se nomme Aristophane dont les textes sont au centre de ce travail thèse. Courageusement Et dans une posture minoritaire, cet auteur s’oppose radicalement à ses contemporains et à ses prédécesseurs phallocrates, par un féminisme modéré et rationnel. Il s’oppose à la discrimination sexuelle et à la subordination de la femme, érigées en règle et acceptées unanimement de tous. Dans les textes objet de cette thèse, Aristophane fait un plaidoyer inconditionnel, sur le respect et la reconnaissance de l’identité anthropologique de la femme, au même titre que celle de l’homme. Il répond de façon objective à la problématique, philosophique, culturelle, politique et morale, de la discrimination sexuelle en politique. Pour cet auteur, le pouvoir politique et la liberté politique, doivent cesser d’être la propriété privée de la gent masculine, parce que, les femmes doivent retrouver les hommes dans l’agora. À cet effet, Aristophane pense en substance que, sans condition, la femme doit sortir de la réclusion domestique pour rejoindre aussi l’espace public. Aux côtés des hommes, elle aura grâce sa rationalité doublée de l’intuition avoir un regard transversal sur la vie domestique et publique, en tant qu’elle partage moralement l’humanité avec son homologue masculin sans discrimination. Pour impulser le changement social qu’il rêve, Aristophane a consigné sa pensée dans des textes de très grande portée révolutionnaire à savoir : Lysistrata et L’Assemblée des femmes. À travers ces textes, notre auteur a profondément, sinon substantiellement démantelé le socle fallacieux sur lequel repose le pouvoir et la domination de l’homme sur la femme. Il a pu démontrer que la femme n’est pas naturellement inférieure à l’homme, elle a été prise en otage par une culture déshumanisante et irrationnelle, alors qu’elle mérite beaucoup de respect. Pour mener à bien ce travail, nous nous sommes appuyées sur la méthode historico-analytique, empruntée à la sociologie de la littérature propre à Lucien Goldmann, défendue par Hegel et Georges Lukaçs, qui affirme ce qui suit : « le problème de l’histoire, c’est l’histoire du problème et inversement »1. Cette démarche intellectuelle a permis à ce que, l’on aille fouiller dans le passé lointain constitutif du problème, pour essayer de comprendre comment cette question s’est développée, afin de devenir une problématique philosophique.
Pagination / Nombre de pages: 491
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11478
Collection(s) :Thèses soutenues

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