The vulnerability of the limbe population to the effects of floods and mass movement (1985-2018)

Abstract

Les inondations récurrentes et les mouvements de masse ont attiré notre attention sur la ville côtière de Limbé. Les inondations et les mouvements de masse sont devenus un enjeu majeur dans les études contemporaines en raison de leur impact sur la société. Cette recherche vise à évaluer les facteurs responsables de la survenue d'inondations et de mouvements de masse à Limbe et évalue également le degré d'exposition et de sensibilité de la population à ces aléas ainsi que les stratégies qui ont été mises en place tant par la population locale que par l'institution étatique afin de faire face ou d'atténuer ces aléas. Pour atteindre (atteindre) les résultats de cette recherche, la méthodologie a été guidée par des données provenant de sources primaires et de sources secondaires. Les données collectées à partir de sources secondaires ont été obtenues grâce à la consultation de documents publiés et non publiés dans les bibliothèques, les bureaux gouvernementaux, N.GOS, Internet. Une technique d'échantillonnage aléatoire a été utilisée pour la collecte de données à partir de sources primaires. Un échantillon de 280 ménages a été choisi parmi les dix quartiers les plus vulnérables de la ville pour l'administration d'un questionnaire, des discussions de groupe, des observations oculaires et des entretiens étaient d'autres méthodes employées dans cette recherche. D'autres données ont été obtenues à partir de cartes topographiques et de photographies aériennes. Les données de cette recherche ont été analysées à l'aide d'outils statistiques tels que SPSS, MS Excel. Les cartes ont été dessinées à l'aide de programmes CAC tels que ArcGIS, QGIS adobe Illustrator. Les résultats de cette recherche montrent qu'il existe une grande manifestation d'inondations et de mouvements de masse, la forme la plus fréquente de mouvement de masse étant les glissements de terrain. Il indique également que l'environnement physique offre une grande contribution dans la survenue de ces aléas alors que l'homme par sa modification de l'espace a aussi énormément contribué à aggraver cet aléa. De plus, la classification d’occupation du sol révélé un changement radical au cours de la période d'étude. La zone construite est passée de 9,9% en 1985 à 43,69% en 2018, les terres cultivées de 10,38% en 1985 à 24,97% en 2018. Au contraire, le couvert forestier et le plan d'eau ont connu une diminution de 79,53% à 30,96% et de 0,8% à 0,4% respectivement en faveur de l'accumulation. Cela a conduit à l'augmentation de la fréquence des occurrences d'inondations et de mouvements de masse. La recherche montre que la fréquence de retour de ces aléas est annuelle avec plus de 100 décès enregistrés au cours de la période d'étude, et des facteurs tels que l'expansion incontrôlée de la ville, le manque de services d'urgence, les mauvais systèmes d'assainissement urbain et la pression démographique sont les principaux aspects responsables de la vulnérabilité de la population aux inondations et aux mouvements de masse. En plus de ce qui précède, le gouvernement et les citoyens ont adopté des stratégies d'adaptation proactives et réactives pour faire face au risque auquel ils sont exposés. La recherche conclut que malgré les nombreux impacts de ces aléas dans la ville, les stratégies du gouvernement et de la population pour s'adapter à ce risque sont plus réactives que proactives. Pour une RRC efficace au Cameroun en général et à Limbe en particulier, une gestion permanente des catastrophes avec des structures régionales et locales devrait être mise en place indépendamment du MINAT (DPC). Aussi, pour atténuer les risques, le plan de réinstallation de la population dans les zones à risque devrait être appliqué.