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https://hdl.handle.net/20.500.12177/12838
Titre: | Diversité biologique et services écosystémiques des peuplements de vers de terre en zone de forêt semi-décidue de côte d’ivoire |
Auteur(s): | Guei, Arnauth Martinez |
Directeur(s): | Jérôme, Tondoh E. |
Mots-clés: | Espèces indicatrices Maïs Diversité biologique Forêt semi-décidue |
Date de publication: | 6-jui-2013 |
Editeur: | Université Nangui Abrogoua |
Résumé: | Les vers de terre de forêt de la Côte d’Ivoire sont très peu étudiés malgré leur rôle significatif dans le fonctionnement du sol. La présente étude réalisée dans la région du Centre Ouest de la Côte d’Ivoire et se propose d’évaluer le rôle des vers de terre dans la fourniture des services écosystémiques au niveau des agrosystèmes. Pour ce faire, deux principaux types de travaux ont été réalisés. Le premier consiste en un échantillonnage des peuplements de vers de terre dans un contexte d’intensification agricole en vue de montrer leur grande sensibilité aux divers paramètres édaphiques qui en font d’excellents indicateurs de qualité des sols. Dans le deuxième travail, il s’agissait d’évaluer à travers des expérimentations en conditions semi-naturelles, les impacts à court terme de 2 vers de terre compactant (Millsonia omodeoi et Dichogaster terraenigrae) et d’un décompactant (Hyperiodrilus africanus) sur les services écosystémiques notamment (i) la régulation de la structure physique des sols, (ii) le stockage de la matière organique et (iii) l’amélioration de la production du maïs. La mise en culture des forêts entraine une modification de la diversité et de l’abondance des vers de terre dans les champs cultivés à travers une modification des paramètres édaphiques qui en retour influence l’assemblage des populations (Analyses de co-inertie ; p < 0,001 ; RV > 0,70). Par ailleurs, cinq espèces dont Millsonia nilesi (62%), Dichogaster saliens (63%), D. eburnea (73%), D. mamilatta (93%) et Stuhlmannia palustris (66%) se sont révélées indicatrices des milieux forestiers, avec Millsonia nilesi identifiée comme la seule espèce spécialiste. L’indice général de la qualité des sols (IGQS) attribue des valeurs de bonne qualité (0,7 ≤ IGQS ≤ 1) aux sols des parcelles de forêts, jachères de 5 ans et la teckeraie de 8 ans, tandis que les parcelles de cultures vivrières, cacaoyers de 5 ans et la teckeraie de 14 ans sont de mauvaise qualité (0,1 ≤ IGQS < 0,55). Les corrélations positives entre l’IGQS, la densité et la biomasse des vers (R2 ≥ 0,63 ; N = 35 ; p < 0,05) suggèrent que ces organismes peuvent être utilisés comme indicateurs de la qualité du sol. Les essais en pots ont révélé que les vers de terre n'ont pas eu d’impact significatif sur le stockage de la matière organique du sol. Toutefois, ils ont amélioré significativement la vitesse d’infiltration de l’eau de 22 à 77% et augmenté le rendement en grain, la production de biomasse épigée et racinaire du maïs, respectivement de +266,9 ; +171,2 et +190% par rapport au témoin. La cooccurrence des vers de terre compactant et décompactant favorise la régulation de la structure du sol ; le diamètre moyen pondéral présente des valeurs intermédiaires de 1,32 et 1,64 mm. |
Pagination / Nombre de pages: | 234 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/12838 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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