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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/1793
Titre: Nietzsche et la critique du socialisme
Auteur(s): Faye, Jean-Pierre
Directeur(s): Bourgeois, Bernard
Mots-clés: Socialisme
Nietzsche
Date de publication: 29-jui-1988
Editeur: Université Jean-Moulin Lyon III
Résumé: Pour Nietzsche, la réalisation des idéaux démocratiques (hérités de la morale judéo-chrétienne) serait insuffisante à garantir l'ordre social et le bonheur. Car la conception qu’il se fait de l'existence ne repose pas sur les données de l'humanisme, mais sur des évaluations inverses et des contre-valeurs ; le surhumain et les individualités supérieures contre l'homme nivelé - résultat de la destruction sociale ; la doctrine de l'Eternel Retour contre les finalismes idéologiques ; l'exaltation de la volonté de puissance contre la volonté d'égalité propre aux démocraties modernes… il réfute l'idée que le bonheur de l'homme promis par les socialistes puisse dépendre d'un changement des institutions, du régime de la propriété par des décisions objectives l’égalité de fait devant la justice, dans le travail et les loisirs, égalité des profits, etc… Dans la perspective de son Nihilisme radical, l'idée même de bonheur, qui s'enracine dans la satisfaction des besoins matériels - n'est pas ce que l'homme cherche à réaliser. Ce qu'il cherche, c'est la puissance comme accroissement de la force qui l'élève au-dessus des autres, qui l'autorise à commander et se faire obéir par-delà Bien et mal. L'être de l'homme étant ainsi compris par Nietzsche : il faut être singulièrement étriqué pour vouloir imposer à toute l’humanité une forme particulière et stéréotypée d'état ou de société. C'est de cette erreur dont souffrent toutes les doctrines socialistes". Nietzsche par conséquent, était persuadé qu'un moment viendra où le peuple lui-même en aura assez du socialisme, et qu'une fois ''l'effet des paroles fallacieuses et tranquillisantes" (dignité de l'homme, du travail, égalité de tous, etc…) se sera usé, une fois que l'homme aura Nie en dégoût son propre ''bonheur'', la société nivelée (le communisme) ira dans une terrible destruction. Cette œuvre sera, non celle de la masse, Nietzsche ne croit pas à la révolution populaire, mais d'individualité tés supérieures dont la masse n'est que matière et moyen pour la réalisation de leur idéal (de la surhumanité), par une restructuration de 1a domination.
Pagination / Nombre de pages: 169
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Collection(s) :Thèses soutenues

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