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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5396
Titre: Ockham and the secularisation of science
Auteur(s): Gwodog-Bi-Ndjip, Marc Virgile
Directeur(s): Manga Nomo, Lucien Alain
Mots-clés: Philosophes médiévaux
Ockham
Thomas d’Aquin
Date de publication: 2019
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Comme plusieurs autres philosophes médiévaux, Ockham se préoccupe de la relation entre la raison et la foi. Cette réflexion est à situer dans la continuité critique de Thomas d’Aquin et de Duns Scot. Tous les deux avaient affirmé que la théologie était une science respectant les canons de la philosophie classique. La révélation chrétienne était vue comme l’héritière de la pensée païenne, et la foi et la raison pouvait être intégrées dans une synthèse de la philosophie et de la théologie. Ce sont ces prétentions qu’Ockham se propose d’examiner. La question de la nature de la connaissance scientifique vise ainsi à répondre à la question du caractère scientifique de la théologie. La conséquence de cette synthèse est que la théologie se voit octroyée le statut de science, qui, à certains égards, est plus noble et supérieure à toutes les autres sciences. La question pourrait être formulée autrement. Etant donné que pour Ockham seule est scientifique la connaissance évidente, est-il possible de montrer que les propositions de la théologie peuvent être connues de manière évidente ? L’analyse des preuves théologiques laisse Ockham sceptique au sujet de leur scientificité. Il voit en elles plusieurs défauts qui les rendent incompatibles avec la connaissance scientifique évidente. Au terme, il ne trouve d’autre fondement pour la théologie que celui de la foi. Contrairement à l’assentiment évident qui est accordé aux propositions scientifiques, les articles du dogme sont acceptés sur la base de la foi. Il distingue subséquemment le habitus de la connaissance de celui de la foi. Contrairement à Thomas d’Aquin et à Duns Scot, Ockham va donc se montrer moins optimiste quant à la possibilité de démontrer le caractère évident des propositions de la théologie
Pagination / Nombre de pages: 96
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5396
Collection(s) :Mémoires soutenus

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