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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5186
Titre: Production et commercialisation des cultures de rente au Cameroun: le cas du cacao dans l’arrondissement de Sangmélima 1960-2010.
Auteur(s): Evina Mengo, Notein Octave
Directeur(s): Ebale, Raymond Anselme
Mots-clés: Production et commercialisation
Cultures de rente
Cameroun
Cacao
Sangmélima 1960-2010
Date de publication: 2016
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: “Production et commercialisation des cultures de rente au Cameroun : le cas du cacao dans l’arrondissement de Sangmélima 1960-2010.” Tel est le thème de notre étude qui aborde les fluctuations, les mutations, les changements endurés dans le milieu rural suite au cacao. Cette culture millénaire, aux origines amérindiennes, introduite au Cameroun et dans l’arrondissement de Sangmélima pendant la période coloniale allemande, reçut l’assentiment de la population jusqu’à cinquante années après l’indépendance. Dans son parcours entre 1960 et 2010, la filière cacao, pourtant pilier irrécusable de l’agriculture, connait deux conjonctures antinomiques : l’expansion et la dégénérescence. La prospérité, pendant le monopole de l’Etat, marquée par les subventions à travers les structures d’encadrement créées pour une production quantitative et qualitative d’une part, une commercialisation plus encadrée et organisée d’autre part. La déchéance, lors la crise économique, est une véritable traversée du désert, caractérisée par le désengagement de l’Etat de la filière. Ce poncepilatisme qu’accompagne la libéralisation à outrance, plonge le planteur dans un désarroi qui le contraint à l’abandon des plantations cacaoyères. La production tombe en baisse et les mauvaises pratiques commerciales se font ressentir. Les planteurs s’adaptent à la libéralisation ; l’Etat amorce une reprise en main de la cacaoculture par des actes d’encouragement et de réhabilitation des structures victimes de la léthargie du temps de vaches maigres. Toutefois, il ne semble pas superflu de constater que la cacaoculture a eu, bon gré mal gré les péripéties, un impact économique social et culturel sur l’arrondissement de Sangmélima. Perfectionnement des habitations, des planteurs, développement des villages avec renforcement du secteur commercial ; par ailleurs le cacao a entraîné l’adoption de conduites peu orthodoxes.
Pagination / Nombre de pages: 159
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5186
Collection(s) :Mémoires soutenus

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